Ibn Taymiya a dit : « Quant à accepter un don de leur part le jour de leur fête, nous avons déjà exposé, d’après ‘Alî ibn Abî Tâlib, qu’Allah soit satisfait de lui, qu’on lui avait apporté un don à l’occasion de Nayrouz [nouvel an copte] et qu’il l’avait accepté.
Ibn Abî Shayba a rapporté dans « Al-Musannaf », d’après Jarîr, d’après Qâbûs, qui le tient de son père, qu’une femme avait dit à ‘Â’isha : « Nous recevons les bienfaits des mages. Or, ils ont une fête et nous offrent des présents. » ‘Â’isha répondit : « La viande qui a été sacrifiée pour ce jour-là, n’en mangez pas. Cependant, mangez ce qui provient de leurs arbres. »
Il a dit aussi, d’après Wakî‘, d’après al-Hakam ibn Hakîm, qui le tient de sa mère, d’après Abû Barza, que celui-ci avait dans son entourage des habitants issus des mages, qui lui offraient des présents pour Nayrouz et les festivités. Il disait à son peuple : « Pour ce qui est des fruits, mangez-en. Le reste, rendez-le-leur. »
Tout cela indique que le jugement d’interdiction de participer à la fête n’a pas d’incidence sur le fait d’accepter leurs dons, car en cela, aucune assistance n’est apportée aux rites de leur mécréance.
Extrait de « Iqtidâ’ al-Sirât », vol. 1, p. 251.
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