Il s'est converti, mais a suivi une autre voie que celles des gens de la sunna
Q : Beaucoup de chrétiens, lorsqu’ils se convertissent, suivent un credo différent de celui des gens de la sunna, comme le soufisme ou le chiisme.
Cela les fait-il sortir de l'Islam, étant donné qu'ils ont suivi une autre voie que celle des gens de la sunna et des pieux prédécesseurs, ou doit-on les juger en fonction du groupe dans lequel ils sont entrés ?
R : S’il se convertit et se réclame de l’Islam, puis adhère à une tendance innovatrice, on lui assignera le même statut que cette tendance.
Si cette innovation relève de la mécréance1, il n'est alors plus musulman, et il ne lui sera d’aucune utilité de passer du christianisme à cette innovation.
Et si elle ne le fait pas partie des innovations qui annulent l'Islam, alors il reste musulman.
Il est du devoir des gens de la sunna de partir eux-mêmes à la rencontre de ces nouveaux musulmans isolés, car il se peut qu’ils se convertissent par attirance envers l’Islam, mais que surgisse un innovateur qui leur fera du tort, puis qu’ils se disent, ceci est l’Islam, alors qu’ils commettent une innovation sans le savoir. Il incombe donc aux gens de la sunna d’aller trouver ces nouveaux musulmans, pour éviter qu’un innovateur ne s’empare d’eux.
Néanmoins, comme je viens de le mentionner, s'il adhère à une innovation qui fait sortir de l'Islam, on le jugera comme on juge les partisans de cette innovation (c'est-à-dire comme ayant quitté l'Islam). Et si elle ne relève pas de la mécréance, il aura le même statut que ses adhérents (qui sont considérés malgré tout comme musulmans).
Cependant, il se peut que l'on dise : assurément, ce chrétien ne connaît rien de l’Islam, et il a commis cela par ignorance.
C’est pour cela qu’il convient de lui apprendre en premier le caractère déviant de sa tendance, et s’il persiste, on lui attribuera alors le même statut que celui des partisans de cette innovation.
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