L’Imâm SHeikh Muhammad Nâcir ul-Dîn al-Albânî (Rahimahullâh)
La visite des tombes est permise pour servir d’avertissement et comme moyen de rappel de l’au-delà, à condition de ne pas y dire ce qui provoque la colère d’Allâh - Subhânahu wa Ta’âla - comme l’invocation auprès de la tombe [pour la personne enterrée], y chercher le secours auprès d’elle en dehors d’Allâh - Subhânahu wa Ta’âla - ou bien la vanter, lui en assurer le paradis [djannah] et toute autre chose s’y rapprochant
[...]
Les femmes sont sur le même pied d’égalité en ce qui concerne les prescriptions de la visite des tombes [...] Il ne leur est cependant pas permis d’en abuser dans la visite des tombes, ni de les fréquenter régulièrement, parce que cela peut les amener à enfreindre la loi divine, comme le fait de crier, l’exhibition, le fait de faire des tombes des lieux de promenade et de perdre son temps dans les paroles futiles comme l’on y assiste aujourd’hui dans certains pays musulmans. Cela est - Inshâ-Allâh - le sens du hadîth connu :
« Le Messager a maudit [selon une autre version du hadîth : Allâh a maudit] celles qui visitent régulièrement les tombes. » [4]
[...]
Al-Qourtubî (rahimahullâh) a dit : « La malédiction citée dans ce hadîth s’adresse à celles qui exagèrent dans la visite, comme l’implique la forme extrême. La raison en est peut-être ce à quoi cela amène en tant que délaissement du droit de l’époux et exhibition, ainsi que les cris et autres qui apparaissent.
On peut dire aussi si l’on est à l’abri de tout cela, il n’y a pas d’empêchement au fait de le leur autorisé, parce que les hommes ainsi que les femmes ont besoin de se rappeler la mort. [5]
Notes
[4] Rapporté par at-Tirmidhî, Ibn Mâdja, Ibn Hibbân et d’autres.
[5] Kitâb « Ahkâm ul-Djanâ-îz wa Bida’uhâ » du SHeikh al-Albânî, p.227-235-238
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