Une leçon que cheikh Abderrazaq Al Badr n'a jamais oublié


Le cheikh dit :
Il se peut que la personne dise une parole dans un moment précis et qu'Allah y mette la baraka pour les gens et qu'elle soit profitable.
Parfois cette baraka qui provient d'Allah peut avoir lieu sans que la personne dise quoi que ce soit.
Juste en regardant cette personne par son comportement, son adoration, sa droiture, sa religion, sa peur d'Allah.
Cela a de l'effet sur autrui et il se peut que ce soit la cause de la guidée d'une personne. Et cela sans avoir prononcé une seule parole.
Je vais vous raconter une histoire qui m'est arrivé sur ce sujet, une personne que je n'oublierai jamais dans ma vie.
Je ne lui ai pas parlé, je ne connais pas sa langue et il n'y a pas eu entre nous de discutions.
Mais je n'oublie pas ce dont Allah m'a honoré, cette leçon bénéfique que j'ai tiré de cette personne.
Soit attentif, je ne lui ai pas parlé, je ne le connais pas, je ne sais même pas s'il est vivant ou décédé.
Je ne connais pas son nom, ce que j'ai tiré comme leçon de cette personne est resté pour moi.
Et c'est pourtant parmi les leçons extrêmement bénéfique que j'ai appris dans ma vie.
C'était dans cette mosquée bénéfique (la mosquée du Prophète ﷺ) on priait la prière de fin de nuit (Tahajoud) durant les 10 dernières nuits de Ramadan, on priait 3 Juz et demi, (1 Juz = 20 pages), la première salutation en 1 Juz entier.
Et la deuxième en un Juz entier aussi.
La troisième, quatrième et cinquième salutation en faisant un demi Juz à chaque fois.
Et après cela vient le witr. (l'unité de prière)
Une fois une personne d'Indonésie a prié devant moi, il est venu à la mosquée avec des béquilles, il avait une jambe en moins au niveau du genoux, je ne me rappelle plus si c'était la jambe droite ou gauche.
Il a prié une nuit devant moi, il y avait personne entre nous, il était juste devant moi cette nuit là.
Je vous rapporte ce que j'ai vu de mes propres yeux vous pouvez le rapporter aussi, cette personne a priée toutes ces parties du Coran entières debout sans béquille.
Sur une seule jambe.
Ce que je vous raconte je l'ai vu de mes propres yeux et Allah est témoin de cela.
Il a prié sans béquille, il les avaient posé au sol.
Depuis ce jour j'en ai tiré une leçon, que je considère parmi les immenses leçons que j'ai eu dans ma vie.
*La paralysie n'est pas dans le corps mais elle est dans le coeur*
La paralysie est dans le cœur de la personne, il se peut que la personne soit très forte et qu'il puisse pratiquer des sports que peux de personnes puissent accomplir.
Mais si l'adhan du Fajr se fait entendre, il n'arrive pas à se lever.
Où est la force que cette personne possède ?
Il n'arrive pas à se lever.
Il arrive a courir de longues distances sans se fatiguer, en faisant du sport, mais il n'arrive pas à marcher les quelques pas pour aller à la mosquée juste à côté.
Où est la force ?
Ça c'est ce qu'on peut dire la paralysie, même si son corps est fort.
Contrairement à cela tu peux voir d'autres personnes dont le corps est extrêmement faible mais leur cœur est fort et leur foi est tellement forte qu'ils vont à la mosquée par obéissance.
Cette leçon est encore plus longue à expliquer, si on devait en discuter, ça prendrai du temps.
Cette énorme leçon je l'ai tiré quand j'étais petit de cette personne que je ne connais pas, je ne sais même pas s'il est vivant ou décédé.
Mais à cette occasion j'implore Allah qu'il le récompense de la meilleure des façons.
Celui qui lisait le livre devant le cheikh n'arrivait plus à retenir ses larmes et le cheikh avait du mal à se contenir, de ce fait le cheikh interrompu le cours.
Extrait du cours de l'honorable cheikh Abderrazaq Al Badr -qu'Allah le préserve ainsi que son père-
Le 7 Ramadan 1440h
À la mosquée du Prophète ﷺ
Correspondant au dimanche 12 mai 2019g

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