Dès la seconde moitié de Ramadan, les Compagnons du Prophète ﷺ maudissaient les ennemis d’Allah dans le Qunût

 Dès la seconde moitié de Ramadan, les Compagnons du Prophète ﷺ maudissaient les ennemis d’Allah dans le Qunût.


- Cheikh Al-Albânî (رحمه الله) mentionne dans son épître « Qiyâm Ramadân » (p.31/32) au point n°16 :

« Il n’y a pas de mal à réciter l'invocation du Qunût après l'inclinaison, et d’y ajouter l'invocation pour maudire les mécréants(1), la prière sur le Prophète ﷺ et l’invocation en faveur des musulmans à partir de la seconde moitié du mois du Ramadan, comme cela était pratiqué par les imams sous le califat de ‘Umar (رضي الله عنه).

On lit en effet à la suite du hadith de ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Abdin Al-Qârî mentionné p.26/27 :

« […] et ils maudissaient les mécréants à partir de la deuxième moitié [du mois de Ramadan] : “Ô Allah ! Combat les mécréants qui obstruent Ton sentier, démentent Tes prophètes et ne croient pas en Ta promesse. Divise-les, sème la terreur dans leurs cœurs et envoie sur eux Ton supplice et Ton châtiment, ô Toi le Vrai Dieu”(2). Puis [l’imam] invoquait Allah en faveur du Prophète ﷺ et invoquait autant qu’il le pouvait pour le bien des musulmans et demandait pardon pour les croyants.

Après avoir maudit les mécréants, prié sur le Prophète ﷺ, imploré le pardon pour les croyants et les croyantes, et avoir placé ses propres demandes, il disait : “Ô Allah, c’est Toi seul que nous adorons, pour Toi que nous prions et que nous nous prosternons, vers Toi que nous accourons et nous empressons. Ô Seigneur ! Nous espérons Ta miséricorde et nous craignons Ton dur châtiment, car Ton châtiment atteindra inexorablement tes ennemis”(3). Puis il prononçait le takbîr et tombait en prosternation »(4). »

(Fin de citation)

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(1) Invocation qui trouve son origine dans plusieurs récits authentiques, notamment celui d’après Rifâ’a Ibn Râfî’ ; cf. « Sahîh adab al-mufrad » n°538 d‘Al-Albânî, « Al-futûhat ar-rabbaniyya » 2/302 et « Natâ’ij al-afkâr » 2/163 d’Ibn Hajar.

(2) En arabe et phonétique :

اللَّهُمَّ قَاتِلِ الْكَفَرَةَ الَّذِينَ يَصُدُّونَ عَنْ سَبِيلِكَ، وَيُكَذِّبُونَ رُسُلَكَ، وَلاَ يُؤْمِنُونَ بِوَعْدِكَ، وَخَالِفْ بَيْنَ كَلِمَتِهِمْ، وَأَلْقِ فِي قُلُوبِهِمُ الرُّعْبَ وَأَلْقِ عَلَيْهِمْ رِجْزَكَ وَعَذَابَكَ، إِلَهَ الْحَقِّ

Allâhumma qâtili l-kafarata l-ladhîna yasudduna ‘an sabîlik, wa yukadhdhibûna rusulak, wa lâ yu’minûna biwa’dik, wa khâlif bayna kalimatihim, wa alqi fî qulûbihimu r-ru’b, wa alqi ‘alayhim rijzaka wa ‘adhâbak, ilâha l-haqq.

(3) En arabe et phonétique :

اللَّهُمَّ إِيَّاكَ نَعْبُدُ، وَلَكَ نُصَلِّي وَنَسْجُدُ، وَإِلَيْكَ نَسْعَى وَنَحْفَدُ، وَنَرْجُو رَحْمَتَكَ رَبَّنَا، وَنَخَافُ عَذَابَكَ الْجِدَّ، إِنَّ عَذَابَكَ لِمَنْ عَادَيْتَ مُلْحِقٌ

Allâhumma iyyâka na’bûd, wa laka nusallî wa nasjud, wa ilayka nas’â wa nahfid, wa narjû rahmataka rabbanâ, wa nakhâfu ‘adhâbaka l-jadd, inna ‘adhâbak liman ‘âdayta mulhaqq.

(4) Rapporté par Ibn Khuzayma n°1100 et authentifié par Al-Albânî dans son tahqîq et Ibn Hajar dans « Talkhîs al-habîr » 2/515 ; cf. aussi « Masâ’il al-Imam Ahmad » d’Abû Dâwûd p.96.


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