العناية بالورد
عن أبي بكر بن عمرو بن حزم، أن رجلا استأذن على عمر بالهاجرة فحجبه طويلا ثم أذن له فقال: إِنِّي كُنْتُ نِمْتُ عَنْ حِزْبِي فَكُنْتُ أَقْضِيهِ، المصنف لابن أبي شيبة (4782).
الحزب ما يجعله الرجُل على نفسه من قراءة كالورْد، وقد كانت عناية السلف به عظيمة وحرصهم على عدم قطعه بعد الشروع فيه، وقارن هذا بمن يقرأ ورده أو شيئأ من القرآن من خلال المصحف الذي في جواله كم يقطعه من مرة إما ردا على مكالمة واردة أو رسالة نصية أو حتى مقطع مرئي مرسل، والله المستعان.
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D'après Abî Bakr bin 3amr bin Hazm, un homme demanda permission de rentrer chez Omar en milieu de journée. Il l'en empêcha un long moment, puis il lui autorisa en disant : "je m'étais endormi sans lire mon chapitre, j'étais alors entrain de le rattraper" (al-musannaf d'Ibn Abî Shayba 4782).
Le chapitre (al-hizb) est la lecture que l'Homme se fixe à lui-même, comme la portion quotidienne à lire (al-wird). Le soin que les salafs lui portait était certes immense, et ils veillaient à ne pas l'interrompre une fois qu'ils l'avaient entamé. Et compare cela à celui qui lit sa partie quotidienne, ou un peu de Qur'ân, via le moshaf qui se trouve dans son portable : combien de fois l'interrompt-il soit pour répondre à un appel entrant, ou un texto, ou même une vidéo envoyée, et c'est à Allâh que nous implorons l'aide.
Cheikh Abderazzâq Al Badr حفظه اللّٰه
https://al-badr.net/muqolat/5768
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