SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) dit qu’il ne sait pas si la précaution (Imsak) est soutenu par des fondements. Plutôt ce qui est indiqué par le Qor’ân et la Sounnah, est que nous devrions cesser de manger et boire à l’apparition de l’aube, parce qu’Allâh dit :
« Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l’aube du fil noir de la nuit »
[1]
Et le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) a dit : « L’aube est de deux sortes : une aube ou il devient interdit de manger et ou la prière est permise, et une aube ou vous ne devez pas prier [la prière du Fajr] et ou il est permis de manger. » Rapporté par Ibn Khouzaymah et al-Hâkim qui l’ont classé comme sahîh [authentique] dans « Bouloûgh al-Marâm ». Et le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) dit : « Bilâl appelle à la prière pendant la nuit, mangez et buvez jusqu’à ce que vous entendiez l’appel de Ibn Oum Maktoûm parce qu’il n’appelle qu’à l’apparition de l’aube. » Le narrateur a dit : Ibn Oum Maktoûm était un homme aveugle qui n’appelait pas à la prière jusqu’à ce qu’une personne vienne lui dire : « Le matin est venu, le matin est venu ! » Unanimement reconnus authentique. [2]
Les savants de Lajnah ad-Dâ-ima ont dit que le principe de base quant au fait de cesser pour le Jeûneur [de manger et boire], et celui de rompre le Jeûne, est tel que ce qu’Allâh a dit :
« Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l’aube du fil noir de la nuit »
[3]
Il est permis de manger et boire jusqu’à l’apparition de l’aube, qui est le fil blanc de lumière qu’Allâh a fait le temps le plus tardif [pour ce qui est de la permission de boire et de manger].
Quant à la deuxième apparition de l’aube, il est interdit de manger, boire et de faire ce qui interrompe le jeûne. Quiconque boit à l’entente du Adhân pour le Fajr, et que le Adhân vient après la deuxième aube, il doit alors compenser ce jour, mais si c’était avant l’aube, il ne doit pas le compenser. [4]
Notes
[1] Coran, 2/187
[1] Coran, 2/187
[2] Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn BâZ, 15/281
[3] Coran, 2/187
[4] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 10/284
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