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Pourquoi des pays musulmans sont touchés par des tremblements de terre et pas les pays mécréants ?

Cheikh Salih al Fawzen


Question :

Nous voyons que certains pays musulmans sont touchés par de nombreuses inondations, des tremblements de terre et autres parmi les sinistres. Alors que nous voyons les pays mécréants, comme certains pays d'occident qui ne sont pas touchés par ce qui est arrivé à certains pays musulmans. Quelle est donc la sagesse dans cela ?

Réponse :

La sagesse est apparente, le croyant subit des malheurs pour se faire purifier des péchés, pour être mis à l'épreuve, et également pour qu'il s’éveille et se repente.

Quant au mécréant, Allah lui accorde un délai pour que ses péchés et sa mécréance augmentent, de sorte à ce que son châtiment soit plus dur, et le refuge est auprès d'Allah.

Allah a dit :
 
 وَلَا يَحْسَبَنَّ الَّذِينَ كَفَرُوا أَنَّمَا نُمْلِي لَهُمْ خَيْرٌ لِأَنْفُسِهِمْ إِنَّمَا نُمْلِي لَهُمْ لِيَزْدَادُوا إِثْمًا وَلَهُمْ عَذَابٌ مُهِينٌ

« Que ceux qui n'ont pas cru ne comptent pas que ce délai que Nous leur accordons soit à leur avantage. Si Nous leur accordons un délai, c'est seulement pour qu'ils augmentent leurs péchés. Et pour eux un châtiment avilissant. »

Donc Allah a mentionné la sagesse dans cela.


L'audio : ici 

Source :

http://forum.daralhadith-sh.com

Vendredi : Sourate الكهف (al kahf) La caverne

D’après Ibn ‘Oumar (radhiallâhu ‘anhu) le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit :
«Quiconque récite la sourate de la Caverne le vendredi recevra une lumière qui jaillira de ses pieds pour se répandre vers les horizons célestes et l’illuminera au jour de la Résurrection. Et il lui sera pardonné (les péchés commis) entre deux vendredi».
SHeikh al-Albânî considère ce hadîth faible. Al-Moundhir dit : «Abû Bakr Ibn Madouwih l’a rapporté dans son exégèse du Coran grâce à une chaîne de rapporteurs acceptables». At-Targhîb wa at-Tarhîb, 1/298

وعن ابن عمر رضي الله عنهما قال : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : " من قرأ سورة الكهف في يوم الجمعة سطع له نور من تحت قدمه إلى عنان "السماء يضيء له يوم القيامة ، وغفر له ما بين الجمعتين
قال المنذري : رواه أبو بكر بن مردويه في تفسيره بإسناد لا بأس به . 

" الترغيب والترهيب " ( 1 / 298 ) . 

Prendre les aides des kouffar et travailler au noir

Question posée a Cheikh Al Albany :
Au sujet de quelqu'un a qui le gouvernement mécréant donne une aide financière car a la base il n'a pas d’emploi et s'il trouve un emploi cette aide lui est coupée Mais seulement il travaille en secret* et ne les informe pas de cela ? 

Sa Réponse :
Ce n'est pas permis,ni ceci ni cela qu'il ne travaille pas ou qu'il travaille en secret il n'est pas permis pour le mouslim de tendre sa main au mécréant !
Car l'affaire est comme a dit le prophete (صلى الله عليه و سلم) La main élevée est meilleur que la main en dessous La main élevée est celle qui donne , et la main en dessous celle qui prend . Et dans ce verset il y a ce qui suffit: Et jamais Allah ne donnera une voie aux mécréants contre les croyants
Et cela fait est aussi une consequence parmi les conséquences du fait que le mousli reside dans les pays des mécréants : Ténèbres entassées les unes au-dessus des autres (verset).
* Ce qu’on appelle familierement “ travailler au noir” ( ou au black) .......
cassette 623 serie " silsilat houda wa nour".
سؤال: رجل تدفع له الحكومة الكافرة مساعدة مالية ، على أساس أنه لا يعمل ، فإذا وجد عملاً قطعت عنه المساعدة ، ولكنه يعمل في خفاء ، ولا يبلغهم؟.
الشيخ: لا يجوز ، لا هذا ، ولا هذا ، سواء كان لا يعمل ، أو يعمل في الخفاء ، لا يجوز للمسلم أن يمد يده إلى الكافر ، لأن الأمر كما قال عليه الصلاة والسلام:« اليد العليا خير من اليد السفلى ، واليد العليا هي المعطية ، واليد السفلى هي الآخذة » ، وفي الآية الكريمة ما يكفي : ﴿ وَلَن يَجْعَلَ اللّهُ لِلْكَافِرِينَ عَلَى
الْمُؤْمِنِينَ سَبِيلاً ﴾ [141: النساء].

Une femme prétend faire sortir le djinn avec la hijama, ceci est-il authentique ?

Une femme prétend faire sortir le djinn avec la hijama,
ceci est-il authentique ?



Cheikh Mohamed ibn Hadi al Madkhali
Question : Une femme prétend faire sortir le djinn avec la hijama, ceci est-il authentique ?
Réponse : Par Allah, je ne sais pas, à ma connaissance ce qui fait sortir le djinn est la lecture du Coran. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a lu, il a pratiqué la roqiya, a soufflé avec de léger postillon, il a également cherché la protection d'Allah pour les enfants. Quant à la hijama, je n'ai pas connaissance de cela.


http://www.3ilmchar3i.net/article-faire-sortir-un-djinn-par-la-hijama-audio-123463511.html

À cause de la mauvaise compréhension qu’ils adorèrent la croix et les images

Ibn Al Qayyim dit au sujet des chrétiens :
وبالتأويل جعلوا الله ثالث ثلاثة وجعلوا المسيح ابنه وجعلوه هو الله فقالوا هذا وهذا وهذا تعالى الله عن قولهم وبالتأويل تركوا الختان وأباحوا الخنزير وهم يعلمون أن المسيح اختتن وحرم الخنزير وبالتأويل نقلوا الصوم من محله إلى الفصل الربيعي وزادوه حتى صار خمسين يوما وبالتأويل عبدوا الصليب والصور وبالتأويل فارقوا حكم التوراة والإنجيل
« Et c’est à cause de la mauvaise compréhension qu’ils ont considéré qu’Allah est le troisième de trois, qu’ils prirent le Messih pour Son fils, et le considérèrent comme étant Allah ; ils dirent ça, ça et ça, qu’Allah soit élevé au dessus de ce qu’ils disent. Et c’est encore à cause de la mauvaise compréhension qu’ils cessèrent la circoncision et qu’ils légalisèrent le porc bien qu’ils savaient que le Messih fut circoncis et interdisait le porc. Et c’est avec la mauvaise compréhension qu’ils ont changé la période du jeûne en la mettant au printemps et qu’ils l’ont augmenté à 50 jours. Et c’est à cause de la mauvaise compréhension qu’ils adorèrent la croix et les images, et avec la mauvaise compréhension qu’ils firent scission de la loi de la Torah et de l’Évangile. » [As-Sawâ3iq Al Moursala 1/364]

Accepter les cadeaux des non musulmans lors de leurs fêtes


Ibn Taymiya a dit : « Quant à accepter un don de leur part le jour de leur fête, nous avons déjà exposé, d’après ‘Alî ibn Abî Tâlib, qu’Allah soit satisfait de lui, qu’on lui avait apporté un don à l’occasion de Nayrouz [nouvel an copte] et qu’il l’avait accepté.

Ibn Abî Shayba a rapporté dans « Al-Musannaf », d’après Jarîr, d’après Qâbûs, qui le tient de son père, qu’une femme avait dit à ‘Â’isha : « Nous recevons les bienfaits des mages. Or, ils ont une fête et nous offrent des présents. » ‘Â’isha répondit : « La viande qui a été sacrifiée pour ce jour-là, n’en mangez pas. Cependant, mangez ce qui provient de leurs arbres. »

Il a dit aussi, d’après Wakî‘, d’après al-Hakam ibn Hakîm, qui le tient de sa mère, d’après Abû Barza, que celui-ci avait dans son entourage des habitants issus des mages, qui lui offraient des présents pour Nayrouz et les festivités. Il disait à son peuple : « Pour ce qui est des fruits, mangez-en. Le reste, rendez-le-leur. »

Tout cela indique que le jugement d’interdiction de participer à la fête n’a pas d’incidence sur le fait d’accepter leurs dons, car en cela, aucune assistance n’est apportée aux rites de leur mécréance.

Extrait de « Iqtidâ’ al-Sirât », vol. 1, p. 251.

Il n'y a pas meilleur bienfait qu'Allâh a octroyé à Son serviteur...

C'est ce qui a fait dire à Ibn 'Uyaynah : « Il n'y a pas meilleur bienfait qu'Allâh a octroyé à Son serviteur que de lui enseigner la parole « Lâ ilâha illa Llâh ». Certes cette parole est pour les gens du paradis ce que l'eau fraîche est pour les gens d'ici-bas. » C'est pour cette parole qu'ont été préparées la demeure de la récompense et celle du châtiment. 

23 bienfaits de la parole de  "Lâ ilâha illa Llâh"
Par l’imâm ‘Abd ar-Rahmân Ibn Ahmed Ibn Rajab Al Hanbalî

Allah n’a-t-Il que 99 noms ?


 
Voici un extrait du livre « al qawa’id al mouthla » de Cheikh Muhammad Ibn Salih Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, qui répond à cette question. Il dit dans la sixième règle concernant les noms d’Allah (سبحانه و تعالى) :
 
Les noms d’Allah (عز و جل) ne sont pas limités à nombre particulier
 
Et ce d'après la parole du Prophète (صلى الله عليه و سلم) rapporté dans le célèbre hadith : « Je t’invoque par tous Tes noms, ceux par lesquels Tu T’es nommé, ceux que Tu as révélé dans Ton Livre, ceux que Tu as enseigné à l’une de Tes créatures ou ceux que Tu as laissés parmi la science de l’invisible auprès de Toi… ». Ce hadith a été rapporté par Ahmad, Ibn Hibban et Al Hakim, et il est authentique.
 
Et les noms qu’Allah a laissés parmi la science de l’invisible, il n’est possible à personne de les dénombrer ou de les connaître. 
 
Quant à la parole du Prophète (صلى الله عليه و سلم) : « Allah a 99 noms, cent moins un, celui qui les recense [1] entrera au paradis »  [Rapporté par Al Boukhary et Muslim, d’après Abou Hourayra, qu’Allah l’agrée], elle ne prouve pas que Ses noms sont limités à ce nombre. En effet, si cela était le sens visé, il aurait plutôt dit : « Les noms d’Allah sont un nombre de 99, celui qui les recense entrera au paradis. » ou une phrase semblable.
 
Le sens du hadith est donc que celui qui recense ce nombre de noms entrera au paradis. Ainsi, sa parole « celui qui les recense entrera au paradis. » est une phrase qui complète celle qui la précède et n’est pas indépendante. C’est comme si tu disais : j’ai cent dirhams que j’ai préparés pour donner en aumône. Cela ne s’oppose pas au fait que tu possèdes d’autres dirhams que tu n’as pas préparés pour donner en aumône.
 
De plus, la détermination de ces noms n’est pas authentifiée du Prophète (صلى الله عليه و سلم), le hadith rapporté à ce sujet est faible.
________________________________
 
[1] Ceci est une traduction littérale du mot, l’auteur l'explique en disant : Les recenser signifie : les mémoriser, comprendre leur sens et adorer Allah en fonction de ce qu’ils impliquent.
 
 
Source :
 
http://forum.daralhadith-sh.com

La définition linguistique du mot al-'Aquidah


Cheikh Mohammad Aman Al-Jami

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Ce mot possède plusieurs définitions dans la langue arabe : Les linguistes arabes ont dit :
(عقد الحبل و البيع و العهد يعقد عقدا: شده)

« Il a noué ('Aqada) la corde ou la transaction commerciale ou le pacte (ya'qidouhou, 'aqdan) : Il l'a noué de façon ferme ».

L'auteur de Taaj Al-'Arous, qui est l'explication du dictionnaire Al-Qamous Al-Mouhiit, dit :

« Les linguistes et les spécialistes de la langue et des dérivés des mots ont spécifié qu'à l'origine, le mot Al-'Aqd (le nœud), est le contraire de Al-Hal (le dénoué), on dit : 'aqada, ya'qidouhou, 'aqdan (il a noué, il noue un noeud » […] « le mot fut ensuite utilisé pour les transactions commerciales, ensuite il fut utilisé pour la détermination et la ferme conviction. Et dans le dictionnaire, Lisaan Al-'Arab, on lit : « Nouer la corde. De même pour le contrat et pour le mariage ».

A partir de ces définitions linguistiques, on peut comprendre que dans le contexte islamique, le terme 'Aqidah signifie :

La détermination du cœur et la conviction profonde, qui n'admet aucun doute dans les réclamations divines (Al-Mataalib Al-Ilaahiyyah), la mission prophétique (An-Noubouwwaat), ce qui touche à la résurrection, ainsi que les autres aspects de la foi en lesquels nous devons obligatoirement croire.



Titre : Histoire de la croyance islamique
Auteur : Cheikh Mohammad Aman Al-Jami
Page : 35-36


L’innovation consistant à examiner les gens sur des personnalités bien précises


Extrait de “L’encouragement à suivre la sounnah, la mise en garde contre l’innovation et l’exposition de sa gravité” de l’éminent grand savant : cheikh Abdul-Mohsin Al-Abbad Hafizahullah.

 L’innovation consistant à examiner les gens sur des personnalités bien précises

Parmi les innovations répréhensibles, ce qui a lieu de nos jours et qui consiste à examiner certains gens de la sounnah par rapport à des personnalités bien précises. Ceci, que le motif de cet examen soit l’aversion envers la personne sur laquelle on examine, ou au contraire la vénération qui est portée à une autre. Si le résultat de l’examen répond à l’attente de l’examinateur, l’examiné sera accueilli les bras ouverts et aura droit aux éloges et compliments. Dans le cas contraire, il n’aura droit qu’à la critique acerbe, le tabdi’
, l’exil et la mise en garde contre lui.

Je relate dans ce qui va suivre, des passages où Shaykh Al Islam Ibnou Taymiyyah met le doigt sur l’innovation qui consiste à examiner les gens par rapport à des personnalités qu’on porte en animosité ou qu’on vénère.

Il dit dans “Majmou’ou al Fatawaa” lorsqu’il parle de Yazid Ibnou Mou’awiyah :
« La vérité est la position des Imams et qui statue qu’il ne convient pas de lui vouer un amour particulier, ni de le maudire. Malgré cela, s’il était désobéissant (fassîq) ou injuste, Allah pardonne au désobéissant et à l’injuste, surtout s’il a à son actif d’immenses bonnes actions. Al Boukhari a rapporté dans son recueil authentique d’après Ibnou ‘Omar que le Prophète (sallala’alaihi wa salam) a dit:
“La première armée qui attaque Constantinople est pardonnée” et la première armée qui a fait le siège de Constantinople était sous le commandement de Yazid Ibou Mou’awiyah, et il y avait dans ses rangs Abou Ayyoub al Ansari
Il convient donc d’être modéré à ce sujet et de cesser de parler de Yazid et d’examiner les musulmans par rapport à lui, car cela est une innovation contraire aux préceptes d’Ahlou as sounnah wa al jama’ah » (vol. 3 p. 413-414)

Il dit également : « De même que diviser la communauté et l’examiner par rapport à ce que ni Allah, ni son Messager n’ont ordonné » (vol. 3 p. 415).

Il dit aussi :
 « Il n’appartient à personne d’ériger à la communauté un individu à propos duquel on invite à sa voie, par rapport auquel on aime ou on déteste, à l’exception du Prophète (sallala’alaihi wa salam). De même on ne brandira pas une parole par rapport à laquelle on aime ou on déteste si ce n’est la parole d’Allah, de Son Messager et de ce autour de quoi s’est assemblée la communauté. Cela est une caractéristique des gens de l’innovation qui érigent un personnage ou un slogan avec lesquels ils divisent la communauté, ils prennent d’amitié ou, au contraire, conçoivent l’inimitié par rapport à tel slogan ou telle affiliation »
 (vol. 20 p. 164)

Il dit encore : « Si l’enseignant ou le professeur ordonne d’isoler une personne ou de le mépriser, le « descendre » ou l’éloigner, on examinera cela :

- Si le concerné a commis un péché reconnu comme tel par la législation (dhamban shar’ian) il sera punit proportionnellement à son erreur pas d’avantage.
- S’il n’a pas commis de péché reconnu comme tel par la Loi, il n’est pas permis de le châtier juste parce que telle est la volonté du professeur ou autre. Il n’est pas du droit des enseignants de rendre les gens partisans ou de propager entre eux l’inimitié ou l’aversion, ils doivent plutôt être tels des frères qui s’entraident dans la bienfaisance et l’accomplissement des bonnes œuvres, comme l’a dit Allah
 (سبحانه: « Et coopérez dans la bienfaisance et l’accomplissement des bonnes œuvres et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression » (vol. 28 p. 15-16)

S’il était permis d’examiner les gens sur des personnalités de notre époque pour savoir qui est de Ahlou Sounnah ou non, il serais plus logique d’examiner les gens par rapport à celui qui est le plus digne pour cela et qui est le Shaykh de l’Islam, le Moufti du monde entier, l’Imam d’Ahlou Sounnah de notre époque notre Shaykh, le Shaykh ‘Abdoul ‘Aziz ibnou ‘Abdillah Ibn Bâz décédé le 27 du mois de Muharram de l’année 1420 de l’Hégire, qu’Allah lui fasse miséricorde et le récompense. Lui qui est connu de tous par l’étendue de son savoir, son apport immense, sa sincérité, sa gentillesse, sa tendresse, son souci que les gens soient bien-guidés et corrigés. Nous le considérons comme tel et Allah le connaît mieux que nous.
 
Il avait une méthodologie unique dans la prédication et l’enseignement, dans l’action d’ordonner le convenable et d’interdire le blâmable. Elle se distingue par la douceur et la gentillesse dans ses conseils et nombreuses réfutations. Sa manière de faire est de corriger Ahlou sounnah et non de les repousser, de les redresser et non de s’opposer à eux, de les élever et non de les empoisonner, une manière de faire qui unit et non ne divise, réunit et non ne déchire, corrige et non n’anéantit, facilite et non ne rend difficile
Combien ceux qui s’occupent de la science et ses étudiants sont dans le besoin d’emprunter ce chemin correct et cette voie grandiose, de par ce qu’elle engendre comme bien et repousse comme mal pour les musulmans.

Il est du devoir des adeptes et de ceux qui sont à la tête et qui ont pris part à ce genre d’examen d’abandonner cette pratique qui a divisée Ahlou Sounnah et est la cause de l’inimitié entre eux
.

Il faut pour cela que les adeptes délaissent cet examen et tout ce qui en découle comme ostracisme, aversion et rupture, ils doivent au contraire, être des frères affectueux, coopérant dans le bien et l’accomplissement des bonnes oeuvres.
Il faut également que les leaders se désolidarisent de cette pratique dans laquelle ils ont été suivis, qu’ils affichent clairement leur désaveu à son égard et à l’égard de ceux qui s’y adonnent. Il n’y a que comme ça que les adeptes seront à l’abri de ce fléau et les leaders ne devront plus supporter les conséquences d’avoir été à la base de cet examen et de ce qui en résulte comme dommages qui retombent sur eux.
                                                                  Cheikh ‘Abdel Mohssin El ‘Abaad

Prenons garde à ne pas tourner autour des individus

Le savant Rabi’ Al-Madkhaly

«Nous avons trouvé beaucoup de Salafis tourner autour des individus et non autour de la vérité, cela est une maladie dangereuse
Prenons garde à ne pas tourner autour des individus
Il nous est obligatoire d’estimer les individus selon la vérité et non pas d’estimer la vérité selon les individus.
Qu’on connaisse les hommes selon la vérité, Non pas de connaître la vérité selon les hommes. »

‏الشيخ ربيع المدخلي حفظه الله:
‏"وجدنا كثيرًا من السلفيين يدور حول الأشخاص لا يدور حول الحق، هذا مرض خطير، إيّانا أن ندور مع الأشخاص. فيجب أن نَزِنَ الأشخاص بالحق، لا نزن الحق بالأشخاص، وأن نعرف الرجال بالحق، لا نعرف الحق بالرجال".

‏مناظرة حول الأوضاع في أفغانستان - الشريط الأول



Abou Zakaria al-‘Anbari « La science sans le comportement est comme le feu sans combustible… »


22JUIL
Abou Zakaria al-‘Anbari a dit :
« La science sans le comportement est comme le feu sans combustible, et le comportement sans la science est comme une âme sans corps. Si j’ai ainsi comparé la science au feu, c’est en raison de ce qui nous a été rapporté de Soufyan ibn ‘Ouyayna [qui a dit] : « Je n’ai pas trouvé une chose plus similaire à la science que le feu, nous en prenons* mais cela ne le diminue en rien ». »
* c.a.d : si on prend un flamme avec une branche pour allumer un feu ou s’éclairer, ça ne nuit en rien au feu ni ne baisse son intensité, wa Allahu alam.
[Rapporté par Al-Khatib dans l’introduction de son livre « Al-Jami’ li Akhlaq ar-Rawi »]

——————————-

 قال أبو زكريا العنبري : علم بلا أدب كنار بلا حطب، وأدب بلا علم كروح بلا جسم، وإتما شبّهت العلم بالنار، لما روّينا عن سفيان بن عيينة [قال] : ما وجدت للعلم شبها إلّا النار، نقتبس منها، ولا ينتقص عنها

[الخطيب البغدادي في مقدمة كتابه جامع لأخلاق الراوي]

Le rassemblement des bijoux pour la zakat

Question :

Y a-t-il une Zakât à verser sur les bijoux destinés à être portés ?

Réponse de Cheikh AbdAllah Ibn JârAllah :

Oui, la Zakât doit être versée pour l’or de la femme, s’il dépasse le Nisâb qui vaut vingt Mithqâl, soit 85 grammes d’or.

Si l’or dépasse ce Nisâb, il est obligatoire d’en verser la Zakât, que ce soit un bijou qu’elle porte régulièrement ou à certaines occasions seulement.

Cependant, si l’on suppose qu’une femme possède des bijoux dont la valeur dépasse le Nisâb et que ses filles possèdent des bijoux dont la valeur ne dépasse pas le Nisâb, alors il n’y a pas de Zakât à verser pour les bijoux de ses filles, car ils sont la propriété des filles et leur valeur ne dépasse pas le Nisâb.

En fait, il ne faut pas regrouper les bijoux (de la mère et) des filles (ni des filles entre elles), afin d’en verser la Zakât , car la propriété de chaque fille est indépendante de celle des autres filles.

Masâ’il wa Fatâwâ fî Zakât Al-Hulî, page29.

La conjecture et l’espionnage

04-L  Allah –te’ala- dit (traduction rapprochée): 

« Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecture [sur autrui] car une partie des conjecture est péché.  Et n’espionnez pas.» [Sourate Al-Houjourat, verset 12] 

Ce noble verset nous recommande donc d’éviter les conjectures, parce que cela suscite le péché ; il interdit aussi l’espionnage.

On entend ici par espionnage le fait de scruter les défauts des gens, et cela ne découle que de la mauvaise présomption. 

04-L  Le Prophète –sal Allahou ‘aleyhi wa salam- a dit : 

« Méfiez-vous des conjectures, la conjecture est en effet le langage le plus mensonger ;
Ne tâtonnez pas, n’espionnez pas, ne vous enviez pas, et ne vous haïssez pas mutuellement.

Soyez, -ô serviteurs d’Allah- des frères. » 
[Boukhary, Mouslim] 

04-L  Le commandeur des Croyants, ‘Omar Ibn Al Khattab –Radi Allahou ‘anhou- a dit : 

« Aie toujours une bonne présomption quant au mot qui sort de la bouche de ton frère croyant, tant que tu trouve à cela une issu dans le bien. »
[Ibn Kathir] 

04-L  Bakr Ibn ‘Abdoullah Al Mouzani a dit, comme il est rapporté dans sa biographie dans Tahdhibout Tahdhibasalamou : 

« Garde-toi d’une parole qui, juste, ne te vaut aucune récompense, et fausse, te chargera de péchés : il s’agit de la mauvaise conjecture envers ton frère. » 

04-L  Abou Qalaba, Abdoullah Ibn Zayd Al Journi a dit, comme cela est rapporté dans Al Hilya de Abou Nouaim (2/285) : 

« Si tu apprends au sujet de ton frère quelque chose que tu détestes, efforce-toi de lui trouver une excuse. Si tu ne lui trouves pas une excuse, dis dans ton for intérieur : « Peut être que mon frère a une excuse que je ne connais pas. » » 

04-L  Soufyan Ibn Houssayn a dit : 

J’avais parlé en ma d’un homme auprès de Iyyas Ibn Mouawiya ; il me dévisagea et me demanda : « As-tu pris part à la bataille contre les Romains ? »

« Non », répondis-je.

Il demanda encore : « Et contre les Sind, les Indiens et les Turques ? »

« Non », répondis-je.

Il dit alors : « Comment se fait-il que tu épargnes les Romains, les Sind, les Indiens et les Turques, mais que tu n’épargnes pas ton frère musulman ? »

Il dit : « Après cela, je ne me suis plus jamais comporté de la sorte » 

[Al Bidaya wa An-Nihaya d’Ibn Kathir 13/121] 

Combien excellente est cette réponse de Iyyas Ibn Mouawiya, qui était célèbre pour son intelligence !
Cette réponse illustre bien sa sagasité. 

04-L  Abou Hatim Ibn Hibban Al Basti a dit dans Rawdat oul Ouqala (p.131) : 

« Il est du devoir de celui qui est doué de raison de s’attacher à la bonne foi en cessant de scruter les défauts des gens, et en s’occupant plutôt à remédier à ses propres défauts.
En effet, celui qui s’occupe de ses défauts au détriment des défauts d’autrui donne du repos à son corps et ne fatigue pas son cœur.

À chaque fois qu’il voit un défaut chez lui, il lui ai facile de voir son pareil chez son frère, alors que celui qui s’occupe des défauts des gens au détriment de ses défauts personnels, son cœur s’aveugle, son corps se fatigue et il lui devient impossible d’abandonner ses propres défauts ». 

04-L  Il a également dit (p.133) : 

« L’espionnage fait partie des branche de l’hypocrisie de la même manière que la bonne présomption fait partie des branches de la foi.
L’homme raisonnable a une bonne présomption vis-à-vis de ses frères, se concentre sur ses angoisses et ses amertumes, tandis que l’ignorant a une mauvaise présomption vis-à-vis de ses frères et ne réfléchit pas sur ses propres crimes et défauts ». 

Appel à la bienveillance entre les gens de la Sunna "p 28-31 "
copié

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر
Source :

http://www.3ilmchar3i.net

L'invocation de clôture du Coran lors du Tarawih

Q : Quelle est la preuve pour l’invocation de clôture du Coran lors des prières du Tarawih, et quel est le mieux entre l’effectuer tout le temps ou la délaisser de temps en temps ?
R : Il n’y a pas de preuve pour l’invocation en fin de lecture du Coran lors des prières du Tarawîh.
Cela n’a pas été rapporté du Prophète ni de ses compagnons d’après ce que je sais, ou à la limite on peut citer ce qui a été mentionné par Anas bin Mâlik qui, lorsqu’il avait fini de lire le Coran, réunissait sa famille et faisait des invocations.
Mais pour ce qui est de faire cela durant la prière de nuit du Tarawîh je ne connais pas cela mais de nos jours les gens ont pris l’habitude de clôturer ou de lire ces invocations après avoir terminé la lecture du Coran.
Pour celui qui suit la personne qui est devant lui, il n’y a pas de mal [à le faire] mais quant à celui qui le fait de sa propre initiative, mon avis est qu’il ne doit pas le faire car ce qui n’a pas été affirmé du Prophète(que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) ni de ses compagnons, nous ne devons pas le pratiquer.
Et si l’imâm a fait en sorte de réciter la fin du Coran dans la prière du Witr et qu’il invoque après avoir terminé le Coran avec l’intention que cela fait partie du « Qunût », c’est une bonne chose. Le plus important est que n’a pas été rapporté du Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) ni de ses compagnons qu’ils avaient l’habitude de clôturer le Coran avec ces invocations dans la prière du Tarawîh et ce qui n’a pas été confirmé, il n’y a pas de doute que le mieux est de le délaisser et de ne pas s’y habituer.
Mais suivre l’imâm dans cela est prioritaire à ne pas le faire et à sortir de la mosquée. D’ailleurs, l’imâm Ahmad était d’avis que le Qunût lors de la prière du Fajr est une innovation et non une Sunnah, néanmoins, il disait que s’il était derrière quelqu’un (imâm) qui faisait ce Qunût lors de Salat ul-Fajr il le suivrait et espérerait à ses invocations. Et cela est une preuve que les pieux prédécesseurs et les imâms étaient d'avis que la concordance dans une chose où n’apparaît pas une désobéissance à Allah et Son Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), même si c’est un sujet effort d’interprétation, est meilleure que la divergence.
Fatwa de cheikh Otheimine
Source : http://www.fatawaislam.com/le-coran/pratiques-et-innovations-liees-au-coran/465-linvocation-de-cle-du-coran-lors-du-tarawih

Très belle histoire concernant la pureté de l'intention:


Très belle histoire concernant la pureté de l'intention:


" Talha ibn Abderrahman ibn 'Awf était le plus généreux des qoraychites à son époque.

Sa femme lui dit un jour: Je n'ai jamais vu des gens plus mauvais que tes frères.

Il dit: Pourquoi ça?

Elle dit: Je les vois qu'à chaque fois que tu t'enrichis sont collés à toi et une fois que tu t'apauvris te délaissent.

Alors il lui répondit: Ceci par Allah fait  partie de leur bon comportement! ils viennent à nous quand ils savent qu'on peut les honorer et nous délaissent une fois quand ils savent qu'on est incapable de les honorer ".

 L'imam Al-Mâwardî a commenté cette histoire en disant: Regardes comment il a interprété par sa bonté jusqu'à rendre leur mauvais acte bon et leur trahison apparente une loyauté.

Et ceci par Allah prouve que le fait d'avoir le cœur saint est un apaisement dans ce bas-monde et un gain dans l'au-delà, et c'est aussi une cause pour rentrer au paradis {Et nous aurons arraché toute rancune de leurs poitrines: et ils se sentiront frères, faisant face les uns aux autres sur des lits}. [S15/V47].



Adab ad-dounia wad-dine (p:180)

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قصة رائعة في صفاء النية: " كان طلحة بن عبدالرحمن بن عوف أجود قريش في زمانه فقالت له امرأته يوما : ما رأيت قوما أشدّ لؤْما منْ إخوانك. قال : ولم ذلك ؟ قالت : أراهمْ إذا اغتنيت لزِمُوك، وإِذا افتقرت تركوك ! فقال لها : هذا والله من كرمِ أخلا‌قِهم! يأتوننا في حال قُدرتنا على إكرامهم...ويتركوننا في حال عجزنا عن القيام بِحقهم ". علّق على هذه القِصة الإ‌مام الماوردي فقال : " انظر كيف تأوّل بكرمه هذا التأويل حتى جعل قبيح فِعلهم حسنا، وظاهر غدرِهم وفاء. وهذا والله يدل على ان سلا‌مة الصدر راحة في الدنيا وغنيمة في الآ‌خرة وهي من أسباب دخول الجنة (وَنَزَعْنَا مَا فِي صُدُورِهِم مِّنْ غِلٍّ إِخْوَانًا عَلَىٰ سُرُرٍ مُّتَقَابِلِينَ) ". [أدب الدنيا والدين ص ١٨٠].

Prière en commun des femmes entre elles ? Et que faire si celle qui dirige va trop vite ?


La question a été posée à Cheikh Othman As-Salimi, qu'Allah le préserve, voici sa réponse.

Question :

Qu’Allah soit bienfaisant envers vous. Est-il préférable pour les femmes de prier en commun à la maison ou que chacune d’entre elles prie seule ? Et si l’une d’entre elles leur dirige la prière et qu’elle va vite de manière à ce qu’elles n’aient pas le temps de terminer la récitation de la fatiha et de la suivre. Doivent-elles sortir de la prière derrière elle ou continuer de la suivre ? Qu’Allah vous bénisse
.

Réponse :

Qu’Il vous bénisse également. Si elles prient en commun de temps en temps, il n’y a pas de mal, c’est une bonne chose. La base est que chaque femme prie seule, mais si elle prie en commun de temps en temps, il n’y a pas de mal. Aïcha, qu’Allah l’agrée, dirigeait la prière des femmes en se plaçant au milieu du rang.

Cependant, il est obligatoire pour cette femme d’avoir de la quiétude dans sa prière, elle ne doit pas se précipiter au point de délaisser certaines obligations dans son inclinaison, sa prosternation ou sa lecture.

Et si elle se précipite trop, les autres femmes doivent lui dirent de prendre son temps et de ne pas se précipiter. Mais si elle n’écoute pas, elles la délaissent et prient chacune de leur côté ou alors elles désignent autre qu’elle pour diriger la prière et elle doit avoir de la quiétude.

Et si elles sont en prière et qu’elle va vite, elles doivent essayer d’aller vite également sans que cela ne les pousse à un manquement en délaissant une obligation. Mais si cela les amène à délaisser une obligation et la quiétude dans l’inclinaison, la prosternation et la station debout après l’inclinaison, dans ce cas, elles ne doivent pas prier derrière elle. Et Allah est plus Savant.

Fin de la réponse de Cheikh Othman As-Salimi, qu’Allah le préserve

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Source :
http://forum.daralhadith-sh.com/