Quant à l’ami, ses conditions sont au nombre de sept

 Quant à l’ami, ses conditions sont au nombre de sept (7)

 

 L’imâm, le juriste Ibn Juzayy al-Mālikī

  a dit dans le sens :

Quant à l’ami, ses conditions sont au nombre de sept (7)

La première : qu’il soit sunnite dans sa croyance.

La deuxième : qu’il soit pieux dans sa religion. Car s’il est innovateur (mubtadiʿ) ou pervers, il risque d’entraîner son compagnon vers sa voie, ou bien les gens le suspecteront en cela. Or, l’homme est sur la religion de son ami intime.

La troisième : qu’il soit raisonnable, car la fréquentation de l’insensé est une épreuve.

La quatrième : qu’il ait un bon caractère. Car s’il est de mauvais caractère, on n’est pas à l’abri de son inimitié. On l’éprouve en le mettant en colère : s’il se met en colère, alors délaisse sa compagnie.

La cinquième : qu’il ait le cœur sain en ta présence comme en ton absence : ni rancunier, ni envieux, ni voulant le mal, ni double-face.

La sixième : qu’il soit ferme dans son engagement, ni instable, ni changeant.

La septième : qu’il s’acquitte de tes droits comme tu t’acquittes des siens. Car il n’y a aucun bien dans la fréquentation de celui qui ne considère pas pour toi un droit semblable à celui que tu considères pour lui.

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القوانين الفقهية (ص: 460-461).


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Certaines personnes, lors du soujoud ( prosternation), ont tendance à relever un des deux pieds ou à poser l’un des pieds sur l’autre.

 Question :

Certaines personnes, lors du soujoud ( prosternation), ont tendance à relever un des deux pieds ou à poser l’un des pieds sur l’autre. Celui qui agit de la sorte doit-il recommencer sa prière ?

 Cheikh ibn Utheymin :

« Oui, celui qui relève un de ses pieds voire les deux voit sa prosternation caduque ( nulle), il faut impérativement se prosterner sur les sept membres à défaut il devra recommencer sa prière. »

[التعليق على صحيح مسلم (٢/٥٩٦)]

Traduction : Na’ima Umm Talhah

Modification interdite

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Je ne pardonne pas, je veux récupérer mon droit au Jour du Jugement !

 Sheikh Al ‘Uthaymin :

« Il arrive qu’une personne ayant causé du tort à autrui vienne lui demander pardon,
mais que la victime refuse et dise : “Je ne pardonne pas, je veux récupérer mon droit au Jour du Jugement !”
Dans ce cas, nous disons : si Allah sait que le fautif s’est sincèrement repenti, alors Allah prendra en charge le droit de cette victime qui a refusé de pardonner. »

‏شرح رياض الصالحين (6-659)

Traduction : La Science Véridique

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