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Le contacte avec le chien n'annule pas l'ablution

Le contacte avec le chien n'annule pas l'ablution




Tiré du site soubhannallah.com

Le chien selon les dires des Savants de la Sounnah entraîne chaque jour la perte d’un carat ou deux - Selon une version - de la récompense réservée au propriétaire. Quand un chien est légalement acquis, son contact avec un récipient nécessite que celui-ci soit lavé sept fois dont l’une avec du sable, pourvu que le contact soit constaté. En cas de doute, le lavage ne s’impose pas puisque la propreté présumée reste maintenue.
Aussi, toucher un chien ou sa salive n’annule pas les ablutions selon le dire des savants.
Quant au fait des prières, de la lecture du Coran et autres actes d'adoration dans une maison ou il y a un chien, SHeikh Ibn BâZ  par exemple et d'autres des gens de science disent qu'il faut faire sortir le chien et ne pas le conserver dans la maison, car on ne peut l’y garder que pour l’une des trois utilisations : La chasse, la garde de champs ou de troupeaux, en vertu des propos du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam): « Quiconque se procure un chien qui ne soit pas utilisé dans la chasse, la garde des champs ou des troupeaux, provoquera, à cause de la présence du chien chez lui, la diminution de sa récompense, à raison de deux carats chaque jour »

[Rapporté par al-Bukhârî et Muslim] 


[Madjmu' al-Fatâwa de Ibn BâZ, vol-8 p.362]

http://www.el-ilm.net/t70-le-contacte-avec-le-chien-n-annule-pas-l-ablution

Comme paraît étrange...



Yunus ibn ‘Ubayd, qu'ALLAH lui fasse miséricorde a dit :

« Comme paraît étrange celui qui se réclame de la sunna, et comme

 est plus étrange encore est celui qui l’applique. »

[ Charh As-souna lil Barbahari, p127 ]

Se serrer la main entre soeurs

Se serrer la main entre soeurs

Shaykh Tchalabi



888. Anas (radhyallahou anhou) rapporte : "Quelqu'un dit une fois: 'O Messager d'Allah! Quand l'un de nous rencontre son frère (ou son ami), est-ce qu'il s'incline devant lui ?" Il lui dit : "Non." Il dit : "Est-ce qu'il se colle à lui et l'embrasse ?" Il dit : "Non." Il dit : "Est-ce qu'il lui prend la main et la lui serre ?" Il dit : "Oui'."

(At-Tirmidhi) Chapitre 143 de Ryad Salihin.


 D'après 'Ubadah Ibn Abî Lubâbah, d'après Mujâhid, d'après Ibn 'Abbâs marfu'an (c'est à dire qu'il rapporte la parole de rasul ) :"Lorsque le muslim rencontre son frère muslim, qu'il prend sa main et la serre, leurs péchés à eux deux tombent d'entre leurs doigts comme tombent les feuilles des arbres en hiver."
'Ubadah dit : je dis à Mujâhid : "Cela est vraiment facile !"
Alors Mujahid dit : "Ne dis pas cela ! Certes Allah ta'ala a dit dans Son livre (trad. du sens) :
{si tu avais dépensé tout ce qui est sur la terre, tu n'aurais pu unir leurs coeurs, mais Allah les a uni.} ('ubadah dit) : "je compris alors la valeur de sa science sur (celles) des autres."

rapporté dans as sahihah n° 2004



On pourrait croire que le fait de serrer la main est reservé aux hommes, mais ceci est une idee fausse,une soeur a questionné shaykh tchalabi ,hafidha allah, lors du cours 'al aqida wasitya' du 31 mai 2008 à ce sujet (sur paltalk) :

Question de la soeur : assalamou 3alaykoum shaykh ahsan allahou ilaykoum , la sunna pour le musulman est de serrer la main à son frere lorsqu'il le rencontre, cette sunna s'applique t'elle aussi pour les femmes ? car des soeurs refusent de serrer la main en disant que ceci est une imitation des hommes.
qu'est il donc preferable quand je rencontre une soeur, lui serrer la main ou lui faire la bise ? barakallahou fikoum

Reponse du shaykh : wa alaykoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouh
oumyoussef ta question tombe bien car il y a seulement une heure je discuté au telephone avec shaykh abdel malik ramadani à propos de ceci.
la sunna pour la femme est aussi de serrer la main, il n'y a aucune difference entre l'homme et la femme. lorsque une femme rencontre une femme elle lui serre la main, sauf si sa fait longtemps qu'elle ne l'a pas vu si elle souhaite l'enlacer ceci n'est pas interdit


l'audio sur son site ou sur riyad-us-salihin

http://www.tchalabi.com/

Les pires des gens sont...




[Les pires des gens sont ceux qui se font passer pour des savants alors qu'ils n'en font pas partie]

Ibn al-Qaiyym -rahimahoLlah- a dit : J'ai entendu Cheikh al-Islam (Ibn Taymiyya) dire :

« Tout comme les meilleurs gens sont les Prophètes, les pires sont ceux qui les imitent parmi les menteurs et prétendent faire partie d'eux alors qu'ils n'en font pas partie.
Les meilleurs après eux sont les savants, les martyrs, les véridiques et les sincères, donc les pires sont ceux qui imitent ces derniers pour faire croire qu'ils font partie d'eux alors qu'ils n'en font pas partie.»

[Al-Jawab al-Kâfi p.20]

Le comportement des Hizbis s'est faufilé chez certains Salafis


Cheikh Rabi' el-Madkhali -hafizhahoLlah- a dit :
« Il y avait des divergences entre Cheikh al-Albani et d'autres savants de la Sounna, mais par Allah, elles n'avaient aucune trace sur les rangs des Salafis du monde entier, elles n'avaient aucune trace... Et maintenant un petit étudiant préoccupé par les troubles, il fait exprès de provoquer la discorde entre les gens de la Sounna, il devient un Imam entre le soir et le matin, il s'est assis pour étudier deux jours, c'est bon c'est devenu un professeur, il a un groupe qui s'acharne pour lui, ils n'acceptent aucune critique sur lui, peu importe ce que cette critique peut avoir comme preuves et arguments. Si quelqu'un le critique avec des preuves et des arguments, le monde se lève et s'assoit (expression pour dire qu'il provoque un grand désordre). Ceux là, ils se sectarisent et s'acharnent. Ce professeur peut être un pauvre étudiant en science qui a du bien en lui, mais pourquoi ce sectarisme ? Je veux dire : le comportement des Hizbis s'est faufilé chez certains Salafis. Par Allah, on n'avait pas ces comportements entre nous. »
[كتاب البيان والإيضاح لعقيدة أهل السنة والجماعة في رؤية الله يوم القيامة]
Dévoilement des sectes



نحن قلنا لكم -غير مرة-:إنه كانت تقع خلافاتٌ بين الشيخ الألباني وبين غيره من علماء السنة (!)، والله: ما لها أيَّ أثرٍ في صفوف السلفيين في العالَم(!)- كله-،ما لها أيُّ أثر ..
الآن : طُويلبٌ صاحبُ فتن يتعمَّد إثارةَ الفتن بين أهل السنة، فيصبح إماماً بين عشيَّة وضُحاها؛ جلس يدرس يومين: خلاص أستاذ! وله عُصبة يتحزّبون له! ولا يقبلون فيه أيَّ نقد مهما حمل هذا النقدُ من الحُجج والبراهين!
وإذا انتقده إنسانٌ بالحُجج والبراهين قامت الدنيا وقعدت !
وهؤلاء يتحزّبون، ويتعصّبون له.
وقد يكون هذا الأستاذُ مسكيناً طالبَ علم!هو فيه خير، لكنْ ؛ لماذا العصبيّات هذه؟! يعني: أخلاق الحزبيين تسلَّلت إلى بعض السلفيين!

والله: ما كانت هذه الأخلاقُ بيننا.




Sois patient sur le minhaj salafi...




Sois patient sur le Minhaj si tu souhaite boire du Bassin.

Si tu veux boire du Bassin (Le Bassin du Prophète صلى الله عليه وسلم, le jour du jugement dernier) alors soit obéissant a Allah et à son Prophète.

Quant à celui qui proclame être de la Oumma de Mohammed mais ne lui obéit pas, ni ne se conforme, ni n’adhère au Minhaj du Messager صلى الله عليه وسلم, cette personne ne bénéficiera pas du fait d'avoir utiliser le nom de l'islam. 

Au contraire, on lui empêchera de boire du Bassin au moment où les gens seront le plus assoiffés.

Et on demande à Allah le refuge.

Par conséquent celui qui souhaite boire de ce Bassin doit d'abord adhérer à la Sunnah.

Et adhérer à la Sunnah n'est pas une affaire facile car cela implique des tests et des épreuves. 

Il y aura des gens qui te feront des réprimandes, qui te blesseront et t'aviliront.

Ils diront : "Cette personne est une extrémiste, elle est hautaine", etc.

Ou peut être qu'ils ne s’arrêteront pas à des discours, peut être qu'ils te tuerons, te frapperons ou t'emprisonnerons.

Mais sois patient si tu veux la sécurité et si tu veux boire de ce Bassin.

Sois patient en adhérant à la Sunnah du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم jusqu’à ce que tu Le rencontres au Bassin.

إذا كنت تريد أن تَرد هذا الحوض فكن مطيعا لله ولرسوله ، أما من يدّعي أنه من أمة محمد ولكنه لا يطيع ولا ينقاد ولا يسير على منهج الرسول صلى الله عليه وسلم ، فهذا لا ينفعه التسمي بالإسلام ، بل يمنع من ورود الحوض ، أشد ما يكون عطشا والعياذ بالله ، فالذي يريد أن يشرب من هذا الحوض يلزم السنة ، ولزوم السنة ماهو بالأمر السهل ، فيه ابتلاء وامتحان ، هناك ناس يعيرونك ويؤذونك ويتنقصونك ، ويقولون : هذا متشدد متنطع إلى آخره ، أو ربما أنهم لا يكتفون بالكلام ، ربما أنهم يقتلونك أو يضربونك ، أو يسجنونك ، ولكن اصبر إذا كنت تريد النجاة وأن تشرب من هذا الحوض ، اصبر على التمسك بسنة رسول الله صلى الله عليه وسلم إلى أن تلقاه على الحوض
شرح الدّرة المضيّة في عقد أهل الفرقة المرضية
لفضيلة الشيخ صالح الفوزران ـ حفظه الله ـ - ص : 190


Traduit de l'anglais au français par assalafiyat.blogspot.com  

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Doit-on croire ce dont informent les djinns ? (audio)


Doit-on croire ce dont informent les djinns ? (audio)




Question :

(La question concerne) une femme dont on dit possédée par un djinn-femme.

Cette djinn-femme dit que le frère du mari (de la possédée) et son épouse n’arrivent pas à avoir d’enfant à cause d’un acte de sorcellerie et que ce sortilège se trouve dans tel endroit et que c’est untel qui l’y a mis...

(Le questionneur) demande donc : Est-il possible que les djinns parlent et informent de ces choses ??

Untel et untel qui n’arrivent pas à avoir d’enfants... Qu’ils mentionnent des membres de la famille... Qu’ils mentionnent l’endroit où est le sortilège...

Réponse de Shaykh :

L’être humain ne prête pas attention aux djinns, à leurs propos, leurs conversations... et il ne cherche également pas où ils se trouvent !

Naâm.

Question posée à Shaykh le 5 Dhoul Al-Hijjah 1434 (9 octobre 2013) dans le masjid An-Nabawi
Extraite et traduite par: Abdellatif Abou Mouhammad de Médine
copié 

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

Adopter un Madhab

Shaikh Al-Albani (rahimahullah) a dit:

" Cependant, certains de ceux qui prétendent avoir de la science et renient cette attribution, prétendant qu'elle n'a aucune base , et disant:" il n'est pas permis de dire " je suis salafi". Et c'est comme s'il disait: " Il n'est pas permis pour moi de dire que je suis les Salaf Salih dans ce sur quoi ils étaient en terme de ‘aqida , d'adoration et de manières! " Et il n'y a aucun doute que ce genre de reniement - si c'est ce qui est signifié - implique qu'il se dissocie de l'islam authentique sur lequel étaient les Salaf Salih. Dès lors, il n'est pas permis pour un musulman de se dissocier de l'attribution aux Salaf Salih. Si cependant, il s'est désolidarisé de toute autre attribution (nisba) , alors aucun des gens de science ne peut l'accuser de péché ou de mécréance. Cependant, celui qui refuse de s'appeler avec le nom de Salaf, alors on doit considérer, est-ce qu'il se réclame d'un madhab particulier – que ce soit sans la ‘aqida ou le fiqh? Alors peut-être se nommera-t-il lui-même 'Ash'ari, ou Maturidi, ou bien fera-t-il peut-être partie de Ahlul-Hadith, ou Hanafi, Maliki, Shafi'i, ou Hanbali - qui entrent dans le terme de Ahl Sunna wal Jama'a.

Celui qui se réclame du madhab Asha'ari, ou des 4 madhahib bien connus, alors il s'est réclamé de ceux qui ne sont pas exempts d'erreurs en tant qu'individus - même s' il y a parmi eux des savants qui parviennent à ce qui est correct. Alors pourquoi, ô pourquoi ne rejettent-ils pas ce genre d'attribution à des individus qui ne sont pas exempts d'erreur ? Cependant, celui qui se réclame des Salaf Salih collectivement, alors il se réclame de ce qui est protégé de l'erreur." . ( magazine Al-Asalah (n°9/p. 87) ).

Connaître les causes de la division

Connaître les causes de la division

Shaykh Salih Al Fawzan a dit:


" Les raisons de la division sont nombreuses. Parmi les causes principales, il y a : premièrement : contredire (s'opposer au) le minhaj (voie, chemin) des Salaf Salih, les compagnons du messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) et ceux qui les ont suivi. Ainsi, les Salaf avaient un minhaj (chemin) qu'ils ont emprunté; un minhaj dans la ‘aqida (croyance), un minhaj dans la da'wa (prêche), un minhaj dans le fait d'ordonner le bien et d'interdire le mal, un minhaj dans la manière de juger entre les gens. Ce minhaj - dans chaque cas - était fondé sur le Livre d’Allah et la Sunna de notre messager (salallahu ‘alayhi wa salam). (Wujubut-Tathabbut fil-Akhbar wa Ihtiramil-’Ulama (p. 18) ).


Shaykh Abdul Aziz Ibn Baz a été questionné: quelles solutions pouvez-vous proposer afin de sauver la communauté musulmane des divergences, du nationalisme, et du fait de suivre les madhahib (écoles de pensée)? Et comment est-il possible de re-unir la oumma.


Le shaikh répondit: " Ma solution en ce qui concerne cette question très importante est d'appeler les gens à s'unifier et à unifier Allah Seul dans l'adoration, d'agir sincèrement pour Lui, de s'accrocher à Sa Shari'a (loi) et de prendre garde à tout ce qui la contredit. Et c'est ce qui unifiera la Oumma sur la vérité et enlèvera les divergences et le ta'assub (l’attachement exagéré) envers un madhab particulier. Et ce qui est requis est d'appeler les musulmans à rester fermes sur la Religion d’Allah, de faire observer Sa Shari'a et de coopérer dans la bienfaisance, et de craindre Allah. Grâce à ceci, leurs rangs seront unis et leurs paroles seront une, et ils formeront un seul corps, un seul édifice et une seule armée dans l'opposition aux ennemis. Cependant, si chacun s'accroche à son propre madhab, ou a son propre shaikh, ou a sa propre opinion - en contradiction avec les Salaf Salih ( pieux prédécesseurs) - alors c'est ce qui mène à la division et aux divergences." ( tiré de Al-Mujallatul-Buhuthul-Islamiya (n°18) ).

Jure beaucoup par Allah

Jure beaucoup par Allah

Question :

Un de mes proches jure beaucoup que ce soit pour dire la vérité, ou pour mentir. Quel est le jugement sur cela ?

Réponse :

Il faut le conseiller et lui dire d’éviter de jurer souvent, même s’il dit la vérité, conformément à la parole d’Allah : « Allah ne vous tient pas rigueur [de ne pas respecter] les serments que vous prononcez à la légère, mais Il vous punit pour [ne pas respecter] les serments que vous avez eu l’intention d’exécuter. L’expiation de cette faute est de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez habituellement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Que celui qui n’en trouve pas les moyens jeûne trois jours. Voilà l’expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. Et respectez vos serments. » (La Table Servie, 89), et le hadith du Prophète — qu’Allah prie sur lui et le salue : « Allah ne parlera pas, ne regardera pas, ne purifiera pas trois types de personnes, et ils auront un châtiment douloureux : un vieux fornicateur, un pauvre orgueilleux, un homme qui a pris Allah comme marchandise : il n’achète et ne vend qu’en jurant. » (At-Tabaranî)

Et on louait les arabes parce qu’ils juraient peu, comme a dit le poète :

Il jure peu et tient sa promesse

S’il dit une chose, il s’y tient.

Il incombe au croyant de ne pas jurer beaucoup, même s’il dit la vérité, car la multiplication des serments peut entraîner le mensonge.

Il est évident que le mensonge est interdit, surtout s’il est accompagné d’un serment. Par contre, en cas de nécessité ou s’il y a un intérêt réel, il n’y a pas de mal à mentir, conformément au hadith du Prophète — qu’Allah prie sur lui et le salue — rapporté par Umm Kalthûm bint cUqbah ibn Abîl-Mucit :

« N’est pas menteur celui qui réconcilie les gens en disant du bien ou en colportant du bien. » Umm Kalthûm a dit : « Et je ne l’ai vu permettre le mensonge que dans trois cas : la réconciliation, la guerre, et les propos entre époux. » (Al-Bukhârî) [Par exemple dire à son conjoint qu’il est toujours beau alors que les années ont passée et que sa beauté s’est estompée]

Par exemple, pour réconcilier les gens, il dit aux deux parties : « Par Allah, tes amis cherchent la réconciliation et veulent que les rangs s’unissent… » Il n’y a pas de mal, dans ce cas, à faire un serment mensonger, si l’intention vise le bien et la réconciliation.

De même, s’il voit une personne qui veut tuer une autre ou lui porter préjudice, et qu’il lui jure qu’il est son frère afin de sauver l’autre, sachant que l’oppresseur, après ces paroles, par respect pour lui, n’exécutera pas son dessein.

En principe, tous les serments mensongers sont interdits, sauf s’il y a un grand intérêt qui prévaut sur le mensonge, comme les trois cas cités dans le hadith précédent.

Source : Magazine Ad-Dacwa, n° 40, pp. 163-164.

Se serrer la main entre soeurs

Se serrer la main entre soeurs 

Shaykh Tchalabi 

888. Anas (radhyallahou anhou) rapporte : "Quelqu'un dit une fois: 'O Messager d'Allah! Quand l'un de nous rencontre son frère (ou son ami), est-ce qu'il s'incline devant lui ?" Il lui dit : "Non." Il dit : "Est-ce qu'il se colle à lui et l'embrasse ?" Il dit : "Non." Il dit : "Est-ce qu'il lui prend la main et la lui serre ?" Il dit : "Oui'." 

(At-Tirmidhi) Chapitre 143 de Ryad Salihin. 

D'après 'Ubadah Ibn Abî Lubâbah, d'après Mujâhid, d'après Ibn 'Abbâs marfu'an (c'est à dire qu'il rapporte la parole de rasul ) :"Lorsque le muslim rencontre son frère muslim, qu'il prend sa main et la serre, leurs péchés à eux deux tombent d'entre leurs doigts comme tombent les feuilles des arbres en hiver." 

'Ubadah dit : je dis à Mujâhid : "Cela est vraiment facile !" 

Alors Mujahid dit : "Ne dis pas cela ! Certes Allah ta'ala a dit dans Son livre (trad. du sens) : {si tu avais dépensé tout ce qui est sur la terre, tu n'aurais pu unir leurs coeurs, mais Allah les a uni.} ('ubadah dit) : "je compris alors la valeur de sa science sur (celles) des autres." 

rapporté dans as sahihah n° 2004 



On pourrait croire que le fait de serrer la main est reservé aux hommes, mais ceci est une idee fausse,une soeur a questionné shaykh tchalabi ,hafidha allah, lors du cours 'al aqida wasitya' du 31 mai 2008 à ce sujet (sur paltalk) : 

Question de la soeur : assalamou 3alaykoum shaykh ahsan allahou ilaykoum , la sunna pour le musulman est de serrer la main à son frere lorsqu'il le rencontre, cette sunna s'applique t'elle aussi pour les femmes ? car des soeurs refusent de serrer la main en disant que ceci est une imitation des hommes. 
qu'est il donc preferable quand je rencontre une soeur, lui serrer la main ou lui faire la bise ? barakallahou fikoum 

Reponse du shaykh : wa alaykoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouh 
oumyoussef ta question tombe bien car il y a seulement une heure je discuté au telephone avec shaykh abdel malik ramadani à propos de ceci. 

la sunna pour la femme est aussi de serrer la main, il n'y a aucune difference entre l'homme et la femme. lorsque une femme rencontre une femme elle lui serre la main, sauf si sa fait longtemps qu'elle ne l'a pas vu si elle souhaite l'enlacer ceci n'est pas interdit 


l'audio sur son site ou sur riyad-us-salihin 


http://www.tchalabi.com/ 

A la question : Que signifie « Ne touche le Coran que celui qui est pur ? »

A la question : Que signifie « Ne touche le Coran que celui qui est pur ? » 

Cheikh Al Albani -Qu’Allah lui fasse miséricorde- répondit :

« Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- arriva près d’une assemblée de compagnons, et parmi eux se trouvait abou Houreyra (et dans une autre version Houdhayfa), alors abou Horeyra s’éclipsa de l’assemblée puis il revint alors que sa tête était trempée.

Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lui demandait alors pourquoi il était parti et celui-ci lui répondit :

« Ô Messager d’Allah, j’étais en état de Janaba (comme s’il voulait dire qu’il n’osait pas s’asseoir ou serrer la main du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- en état de Janaba) alors le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lui dit « Pureté à Allah ! Le croyant ne se souille pas » [3]. 

Donc le sens de « ne touche le coran que celui qui est pur » est « ne touche le Coran que le croyant », que celui-ci soit en état d’impureté mineure ou majeure.

Et il n’existe aucun texte authentique interdisant à celui qui est en état de grande ou petite souillure de toucher le Coran. 

Il va maintenant de soi qu’il est préférable d’être en état de pureté rituelle comme il est rapporté dans le Hadith de Mouhamir ibn Kounfoud: 

« Ce dernier alla voir le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, alors que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- urinait.
Il lui passa donc le salut, et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne lui répondit pas, jusqu’à ce qu’il eut fait ses ablutions, puis s’excusa auprès de l’homme et dit : « J’ai détesté invoquer Allah en état d’impureté » [4]. 

[1] Sahih-Cf. Silsila sahiha n°406
[2] Sahih Mouslim, chapitre « la foi »
[3] Rapporté par Boukhari
[4] Sahih, voir Silsila Sahiha hadith n° 834


copié de darwa.com

La diversification alimentaire du bébé

La diversification alimentaire du bébé


Souvent les mamans se demandent quand diversifier leurs bébés allaités.

J'ai trouver celà qui pourrait vous intéresser inchâa Allah:

"Ibn Al Qayyim a dit: 

"Il faut leur donner exclusivement du lait jusqu'à ce que poussent les premières dents. Car leur estomac et leurs digestion sont encore fragiles.

Mais dès que les dents poussent, leur estomac devient plus solide et peut ingérer de la nourriture. C'est donc une sagesse d'Allah que de différer le moment ou les dents doivent pousser jusqu'à ce que le bébé éprouve le besoin de manger. C'est aussi l'un des signes de Sa bonté et de Sa pitié envers la maman dont les seins risquent d'être mordus par les premières dents du bébé.."


Source : 40 hadîth sur l'éducation des enfants, présentés par Cheikh 'Abdallah ibn 'Abdil 'Aziz ibn 'Aqil Al 'Aqil.

Comment les musulmans doivent-ils agir entre eux lorsqu’ils divergent ?


Comment les musulmans ldoivent-ils agir entre eux orsqu’ils divergent ?



Question :

Lorsque deux savants rendent des jugements différents sur un problème personnel, comment devrait-on décider de quelle opinion il faut choisir ?
 
Considérons-nous dans quoi est spécialisé ce savant, son âge ou simplement les preuves qu'il apporte ?

Réponse :

Il est bien connu et il est important que nous sachions ce qui est correct à travers le moyen des preuves.
 
Cependant, il est de son devoir [la personne qui recherche la vérité] de suivre celui qu'il voit comme étant le plus proche de ce qui est correct.

Ceci se fait selon la science du savant et le niveau de confiance placé en lui.

Quant au niveau de science, il y a certes des gens qui parlent sans science.

Nous pouvons avoir certains points de connaissance, tout en en ayant manqué bien d'autres.

Quant à la confiance, il y a des gens qui ont beaucoup de science, cependant ils regardent ce que les gens de la passion disent, ainsi ils deviennent négligent et jugent selon ce qui plaît au questionneur.

Ainsi, si les savants divergent, regardez celui qui est le plus proche de ce qui est correct [juste].

Tout comme deux docteurs peuvent différer dans le diagnostique ou le traitement d'une maladie.

Vous suivrez celui dont vous voyiez que le diagnostique est plus profond et minutieux.

hjr
Question :

Si nous choisissons l'avis d'un des deux savants à propos de quelqu'un, un groupe ou un problème, comment agissons-nous avec ceux qui prennent une opinion différente de nous ?

Réponse
 :

Il est nécessaire que vous coopériez d'une manière qui montre de l'amour et qui les excuse s'ils n'abandonnent pas ou ne délaissent pas leur Croyance.
 
Car les Compagnons (radhiallâhu 'anhum) ont divergé sur des sujets et étaient cependant en accord dans les principes et étaient en conformité.

Ils étaient d'accord que le but était de rechercher la vérité et ce qui était correct, et ils étaient en conformité avec Loi Islamique.

Une personne ne parviendra pas à la même compréhension qu'une autre.

Ainsi, s'il y a divergence sur une question, il n'y a pas besoin de se disputer.

Nous sommes tous d'accord du fait que nous nous tenons sur une unique ligne [c-a-d la même Croyance], car je sais que mon compagnon (qui tient une autre opinion) ne divergera pas de moi sans suivre une preuve, et de même je ne divergerai pas de lui si ce n'est sur la base d'une preuve.

Notre but est le même.

Donc il n'est pas permis à quelqu'un d'avoir quoi que ce soit comme haine ou colère ou de l'animosité envers l'autre.

Nous avons beaucoup d'exemples de cela, parmi lesquels l'affaire des Banî Qouraydhah.

Lorsque le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) retourna de la bataille de « Ahzâb », et ils avaient cessé leurs préparations pour la guerre, Djibrîl (alayhi as-sallam) vint le voir et lui ordonna de sortir vers les Banî Qouraydhah et de les combattre car ils avaient violé le traité (établit entre eux et les musulmans).

Ainsi, le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) délégua ses compagnons en leur disant de prier le « 'Asr » seulement chez les Banî Qouraydhah, or c'était loin de Medine. Ils se mirent en route à partir de Medine, puis vint la prière du « 'Asr », donc certains d'entre eux prièrent, disant que « Le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) nous avait dit de ne prier qu'arrivés à Banî Qouraydah seulement pour nous presser à nous dépêcher.

D'autres dirent qu'il (sallallahu alayhi wa sallam) :

« Nous avait ordonné de ne prier qu'à Banî Qouraydah , donc nous ne prierons qu'une fois l'avoir atteint même si le soleil se couche ».
 

Ceci parvint au Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) et il ne blâma ni ne réprimanda aucun d'entre eux, ni aucun d'entre eux ne trouva de fautes à l'autre.

C'est ce qui est obligatoire.

Si je sais que mon compagnon divergent a une bonne intention et qu'il ne diverge que par le fait qu'il a une preuve avec lui, il est nécessaire de savoir qu'il ne m'est pas permis de ressentir de la haine envers lui.

Pourquoi le devrais-je ?

Si je venais à justifier le fait que je le déteste, cela reviendrait pour moi à justifier que je doive être obéit, bien que je sois faillible.

Ceci n'est pas permis.

Son argumentation face à la mienne est similaire à la mienne face à la sienne et il peut également dire : pourquoi ne m'obéis-tu pas ?

hjr
Question :
 
Ceci s'applique t-il également si un savant a critiqué un individu ?

Réponse :
 
Oui.

Je n'aime pas que les savants se critiquent les uns les autres, surtout de nos jours.

La jeunesse n'a pas atteint ce niveau.

Il est de mon avis qu'il devrait y avoir du respect de la part des savants, et quiconque voit que son collègue savant s'est trompé, il doit lui parler en privé et si cela devient clair que la vérité est avec l'un ou l'autre, alors il est obligatoire de le suivre dessus [celui qui est juste].

Et si la vérité n'est pas rendue claire, alors chacun garde sa place.

Quant aux graves disputes, certes le fait d'être partisan borné de manière injustifiée, et de prendre position de façon virulente jusqu'à atteindre le degré de l'inimitié et de la haine du fait de diverger à propos de quelqu'un parmi les savants, cela est une erreur.

Un savant peut même mourir et Allâh prendra compte de tout, et il sera peut-être tombé juste ou dans l'erreur.

Si j'apprends qu'il a commis une erreur dans ses paroles, il est obligatoire de délaisser cela et de ne pas le répéter.

Et je dois lui trouver une excuse, surtout si je sais que l'homme avait une bonne intention et je dois considérer qu'il a fait un effort d'interprétation.

hjr
Question :
 
Qui a le droit de dire que quelqu'un est tombé dans une innovation, ou appeler quelqu'un un déviant ou un innovateur ?

Et quelle est la signification du mot « Inhirâf » ?

Réponse
 :

Inhirâf - signifie s'écarter du droit chemin.

Cela peut représenter un « éloignement »total, complet, qui atteint le niveau de mécréance ou bien cela peut représenter un « éloignement » qui est dû à une erreur ne menant pas à la mécrénce.

La vérité est que nous ne décidons pas simplement de nous-même qu'est ce qui est une innovation.


L'échelle avec laquelle nous pesons les choses est le Livre [le Coran] et la Sounnah.

Si ce n'était pas le cas, alors pour toute affaire dans laquelle il y a une divergence entre les savants dans le la jurisprudence - et combien il y en a ! - nous dirions que tous ceux qui divergent sont des innovateurs [ici le SHeikh frappa dans ses mains comme si s'en était finit l'affaire !]

Et tous ceux qui divergent de nous seraient des innovateurs, et tous les jurisconsultes seraient considérés comme étant tombés dans l'innovation !

Il y a peu de questions sur lesquelles il n'y a absolument aucune divergence.

hjr
Question :
 
Alors si « éloignement » est appliqué à un individu, qu'est-ce qui est signifié par là ?

Réponse :
 
[Le SHeikh illustra visuellement cela par un exemple dans la pièce en disant...] voici un chemin droit menant à la porte, si quelqu'un en dévie, alors [quoi] ?

[Le groupe répondit : « Inhirâf ? »] Oui, c'est du « Inhirâf ». Cependant, cela peut être léger, et facile d'en revenir ou bien cela peut être majeur.

Et ceci est l'exemple donné par le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) lorsqu'il traça une ligne droite et des lignes de chacun de ses côtés.

hjr
Question :
 
Comment quelqu'un peut revenir s'il est sorti de ce chemin ?

Réponse :

Par Allâh, le moyen pour les faire revenir est de leur clarifier la vérité avec douceur et compassion, sans attaquer l'homme et lui dire :

« tu es un innovateur, tu es égaré ! ».

Cela ne peut faire autre chose que le faire s'accrocher encore plus fermement à son opinion et, au minimum, il cherchera à se défendre ou cherchera à être soutenu. Cependant, l'on doit venir à lui, avec ce qui est le meilleur.

Invite-le chez toi ou va le voir en visite, et dit : « Cette affaire me pose problème ».

Il dira « bien sûr c'est un problème », mais toi, tend à faire baisser la dispute avec lui en l'approchant avec humilité [comme si c'était toi qui avait le problème].

Allâh -Subhânahu- dit (traduction rapprochée) :

« Allâh est-Il meilleur ou bien ceux qu'ils lui attribuent comme associés ? » [1]
 
Sachant bien sûr qu'Allâh soit certes meilleur, mais ceci fut dit ainsi pour le bien du débat (de l'argumentation).

Va et dis-lui : « Nous sommes venus pour régler ce problème.

Tes paroles étaient « ceci et cela ». S'il te plaît, clarifie-les-moi afin que nous puissions parvenir à une entente ou un accord. »

Si l'on va jusque là, je pense que le frère s'humiliera et se soumettra face à tant de douceur et de gentillesse.

hjr
Question :
 
Que fait-on dans une situation ou certains frères disent : « Nous n'irons pas à tel et tel endroit car un tel et un tel y seront » ?
 
En d'autres mots, quelles sont les lignes de conduite à tenir en regard du fait d'accomplir le boycott/éloignement en ce qui concerne la déviance ?

Réponse :

Premièrement, sachez que cela n'est pas permis envers celui qui est croyant.

Aucun croyant n'a le droit d'être boycotté [de manière absolue] même s'il est un fornicateur ou un voleur ou un buveur ou un criminel car rien de tout cela ne le fait sortir de le foi.

Ainsi qu'Allâh - Ta'âla - le dit (traduction rapprochée) :

« Si deux partis parmi les croyants se combattent, alors réconciliez-les et si l'un des deux insiste à combattre l'autre, alors combattez celui qui persiste jusqu'à ce qu'il se soumette à l'ordre d'Allâh, et s'ils cessent, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car certes Allâh aime les équitables. Certes les croyants sont des frères. Etablissez la concorde entre vos frères. » [2]

Ainsi il n'est pas permis des boycotter le croyant.

Il n'est pas permis à un homme de boycotter un autre croyant pendant plus de trois jours.

Si les deux se rencontrent, le meilleur est celui qui va initier le « Sallâm » [Salut de paix].

Est-ce que vous comprenez ?

Cela n'est pas permis sauf s'il y a un bénéfice au-delà du boycott.

A savoir que cela entraîne l'individu boycotté à abandonner son péché pour lequel il est boycotté.

Dans ce cas-là, le boycott est un remède.

Si cela peut être un remède pour la maladie, alors que cela soit ainsi, mais si ce n'est pas le cas, alors éloignez-vous-en.

Quelque fois le boycott peut être une cause pour l'accroissement de l'égarement et de la perte de la personne.

Si cependant vous passez le « Sallâm » à la personne et lui souriez, il sera plus doux et reviendra à la vérité.

Boycotter car il coupe sa barbe ou fume des cigarettes ou fait du commerce avec intérêt n'est pas correct.

Il est quand même toujours croyant. Le mécréant est celui auquel nous ne précédons pas à dire le « Sallâm », mais qu'en est-il s'il nous passe le « Sallâm » ?

Nous sommes obligés de le lui rendre, selon la parole d'Allâh - Ta'âla (traduction rapprochée) :

« S'il vous salue, saluez-les d'un salut meilleur ou au moins retournez-le »

Nous ne restons pas à l'écart, or cet individu est un mécréant.

Ces points-là en vérité sont spécifiques, et sont ce dans quoi il ne nous est pas permis de juger selon nos émotions.

Nous devons toujours retourner au juge, c'est-à-dire retourner au Coran et à la Sounnah, et aux actes des pieux prédécesseurs.

hjr
Question :
 
Soyons plus spécifiques et interrogeons sur l'un des points principaux de cette question, mais sans citer de noms ou de personnalités.

Supposons que l'un des savants a dit qu'un groupe était très mauvais ou pire ou plus dangereux que les Juifs et les Chrétiens, et une autre personne dit que nous ne pouvons pas généraliser, car il y a tant de gens dedans qui sont ignorants de ces problèmes de groupes [sectes], et il est un mal plus grand de faire une affirmation générale qui les blessera de manière injustifiée.

Comment devons-nous agir avec cette personne ?

Réponse :

Pourquoi ne dit-il pas [le savant] :

« Le dogme de ce groupe est plus dangereux envers l'Islâm que les Juifs et les Chrétiens ? »


Ceci est plus correct et plus sûr, sans commettre d'excès sur le partisan de ce groupe.

Donnons l'exemple des Chiites.

Les Chiites extrêmes sont plus dangereux que les juifs et les chrétiens car ils disent que leurs imams contrôlent l'univers, que leurs imams sont meilleurs que le Messager (sallallahou alayhi wa sallam).

Puis ils maudissent les compagnons sur les minbars et ils maudissent la mère des Croyants 'Aisha (radhiallâhu 'anha).

Celle sur la poitrine de laquelle le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) est mort et dont la salive fut la dernière chose qu'il goûta dans ce monde, lors de son jour [attribué], dans sa maison.
 
Il ose l'accuser !

Même les Juifs et les Chrétiens ne disent pas une telle chose ! En sus de tout cela, le problème est qu'ils disent que cela est l'Islâm !

C'est un véritable problème.

Regardez et lisez dans la sourate « les Hypocrites ».

Que dit Allâh à propos d'eux ?

Il dit (traduction rapprochée) :

« Ce sont eux les ennemis, donc prends-en garde »

C'est un genre de phrase restrictive, qui contient deux parties (traduction rapprochée) :

« Ce sont eux les ennemis » et « donc prends en garde »

Même avec cela, je ne vois pas de rejet ou de désaveu total, qui dirait par exemple :

« Vous les Chiites n'êtes qu'un tas de mécréants ! ».


Je dirais plutôt que ce dogme et quiconque suit sa voie est plus dangereuse envers l'Islâm que les Juifs et les Chrétiens. [3]
      
[1] Coran, 49/9-10
[2] Coran, 63/4
[3] « Questions/Réponses sur la divergence » de L'Imâm SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-'Uthaymîn.

copié de manhajulhaqq.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

    Les Sunnas négligées pendant Ramadan





      Par l’imam Muhammad Nasir-Din Al-Albani

    Question : « Le shaikh pourrait-il nous dire quelques mots des avantages du mois béni de Ramadan, à cette occasion "


    Shaikh Al-Albani, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Allah, le Glorifié et le Très-Haut, dit dans le Noble Quran:


    « ô vous qui croyez! On vous a prescrit as-Syam comme on l’a presctit à ceux d’avant vous, ainsi atteindriez-vous la piété.. » [Sourate Al-Baqara : 183]


    Ainsi dans ce verset, comme il n’est pas inconnu à ceux qui sont présents, Allah, le Puissant et Majestueux, informe la Umma de Muhammad (salallahu 'alayhi wa sallam), par ce verset, qu'Il a fait du jeûne une obligation pour eux, de même qu'Il l’avait rendu obligatoire aux communauté avant nous. C'est une question qui est bien connue de tous les musulmans qui lisent ce verset et comprennent clairement sa signification. Mais ce dont je veux parler est autre chose, une question que très peu de gens remarquent- et c'est la parole d'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, à la fin de ce verset:


    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »  


    Ainsi Allah, le Puissant et Majestueux, lorsqu’Il commande Ses serviteurs croyants, ou les obligent à une législation, d'habitude, mentionne seulement l’ordre, sans expliquer la sagesse derrière cela. Ceci parce que la sagesse générale derrière le fait qu’Allah, le Puissant et Majestueux, impose des devoirs à Ses serviteurs est qu'Il doit les évaluer par cela, pour que devienne apparent, ceux qui Lui obéissent et ceux qui Lui désobéissent, le Glorifié et le Très-Haut.


    Cependant dans ce verset, Il a mentionné quelque chose qui n'est pas trouvé fréquemment dans le Noble Quran, Il a mentionné la raison de l'ordre du jeûne, par Sa parole :


    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »


    Donc la sagesse derrière la participation au jeûne n'est pas juste qu'ils doivent s’abstenir de bonnes choses agréables et permises, bien que ce soit une obligation sur la personne prenante part au jeûne - mais ce n'est pas la seule chose qui est exigée et visée par le jeûne. Allah, le Puissant et Majestueux, a conclu Son commandement du jeûne en disant :


    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »


    C’est à dire : la sagesse derrière la prescription du jeûne est que le musulman doit augmenter dans l'obéissance à Allah, le Glorifié et le Très-Haut, le mois de jeûne et devenir plus obéissant qu'il ne l'était avant cela.


    Aussi le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a clairement exposé et clarifié ce point de sagesse divine, par sa parole, comme il est rapporté dans le Sahih d'Al-Bukhari (n°1903), qu'il (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Celui qui n'abandonne pas le mensonge et sa pratique, Allah n'a pas besoin qu'il délaisse sa nourriture et sa boisson. » C’est à dire : Allah, le Puissant et Majestueux, n'a pas destiné et voulu, par l'obligation du jeûne- qui est de se retenir pendant un temps donné, bien connu tous - qu'ils s’abstiennent seulement de manger et de boire. Plutôt ils doivent aussi s’abstenir de ce qu'Allah, le Puissant et Majestueux, leur a interdits en ce qui concerne les péchés et les actes de désobéissance; et parmi cela, le mensonge et sa pratique.


    Donc le Messager (prières et bénédictions d’Allah sur lui)souligne le verset:


    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »


    C'est-à-dire que vous devez, comme acte d'adoration pour vous rapprocher d’Allah, le Puissant et Majestueux, en plus de l’abstention de la nourriture et de la boisson, également vous abstenir des actes interdits comme la médisance, rapporter des histoires pour causer du mal aux gens, le faux témoignage, le mensonge, et d’autres parmi ces manières interdites dont nous sommes tous conscients.


    Donc, il est obligatoire que tous les musulmans soient conscients que les actions qui rompent le jeûne, ne sont pas seulement les actes physiques, qui sont de notoriété publique, comme manger, boire et avoir des relations sexuelles. Le jeûne ne consiste pas seulement à ce que vous vous absteniez de cela. Donc certains savants distinguent et divisent ces choses qui rompent le jeûne en deux catégories et c'est ce que je vise par mon allocution, en ce temps béni, si Allah le veut.


    Il est particulièrement important que ceux qui font des sermons avertissent les gens pendant Ramadan, quand ils parlent de ces choses qui rompent le jeûne, alors ils parlent seulement des choses matérielles, que nous venons de mentionner – la nourriture, la boisson et les relations sexuelles. Mais ce qu'ils devraient faire, en tant que conseillers sincères et personnes qui délivrent le rappel aux musulmans, c’est de se concentrer sur la deuxième catégorie de choses qui rompent le jeûne. Ceci, parce que les gens se sont habitués à penser que le jeûne consiste juste à s'abstenir de la première catégorie, s’abstenir des choses matérielles. Mais il y a une autre catégorie de choses, qui rompent le jeûne, que nous pouvons appeler les choses immatérielles qui rompent le jeûne.


    Donc vous venez d'entendre sa parole (prières et bénédictions d’Allah sur lui) : « Quiconque n'abandonne pas le mensonge et sa pratique, Allah n'a pas besoin qu'il délaisse sa nourriture et sa boisson. »


    Donc toute personne qui jeûne doit s'examiner et voir : s’abstient-il seulement des choses matérielles, ou s’abstient-il aussi de ces choses immatérielles ?C’est à dire : a-t-il de bonnes manières et un bon comportement quand vient le mois béni de Ramadan? Si c'est le cas, il a accompli la parole d'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, à la fin du verset:


    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »


    Mais quant à celui qui se limite dans son jeûne au seul refus de nourriture et de boisson, mais qui continue et persiste dans les mauvaises manières sur lesquelles il était précédemment, avant Ramadan, alors ce n'est pas le jeûne désiré et exigé par la sagesse derrière la législation de ce noble mois, que notre Seigneur, le Puissant et Majestueux indique dans Sa parole :


    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »


    C’est pourquoi nous conseillons et rappelons à nos frères musulmans qu'ils doivent se rappeler cette autre catégorie de choses, celles qui sont immatérielles, qui rompent le jeûne. Et c’est quelque chose dont les prêcheurs, et ceux qui cherchent à diriger les gens vers la voie correcte, parlent rarement, sans parler des gens de la masse, qui ne sont pas conscients de cette catégorie de choses qui rompent le jeûne, c'est-à-dire les choses immatérielles.


    C'est ce que j'ai voulu rappeler à nos frères qui sont présents dans cette assise bénie, insha Allah, pour que cela puisse être une cause de leur augmentation dans les actes d'adoration, en cherchant à se rapprocher d'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, en ce mois béni, le mois du jeûne, qui est tel que nous espérons qu'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, nous guidera et nous accordera le succès d'accomplir le droit dû à ce mois béni. (Et ce droit) est que nous nous abstenions des choses matérielles et immatérielles qui rompent le jeûne.


    En outre, j'espère que vous prêterez attention à quelques questions, qui ont été négligées par une majorité des musulmans de la masse, sans parler de ceux qui ont cette connaissance.


    Il y a un hadith qui est très souvent négligé en raison d'un autre hadith, parce que la majorité des gens est incapable de concilier leur pratique et application. Ce hadith est sa parole (salallahu 'alayhi wa sallam) : « Ma Umma ne cessera d’être sur le bien tant qu'ils s'empresseront de se rompre le jeûne et retarderont le repas de l'aube. »


    Donc, ici deux choses ont été mentionnées et sont négligées par la plupart des gens et elles sont : l’empressement de la rupture du jeûne et le retardement du repas de l'aube (Sahur).


    Quant à la négligence de la première question, qui est de se presser pour rompre le jeûne, d’après certaines personnes il contredit autre hadith, qui est sa parole (prières et bénédictions d’Allah sur lui) : « Ma Umma ne cessera d’être sur le bien tant qu'ils s'empresseront de prier la prière du Maghrib. »


    Ainsi, ici nous avons deux commandements, nous presser dans les deux cas. Donc il apparaît à certaines personnes que nous ne pouvons pas nous empresser d'exécuter les deux ensemble.


    Mais concilier le commandement de se presser pour rompre le jeûne et le commandement de se presser pour prier la prière duMaghrib, est une chose très facile. Et c’est quelque chose que notre prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) nous a fait comprendre par son action et sa pratique. Il (salallahu 'alayhi wa sallam) avait l’habitude de rompre le jeûne avec trois dattes. Il mangeait trois dattes. Puis il priait la prière du Maghrib, puis il mangeait de nouveau s'il trouvait qu'il avait besoin de manger le repas du soir.


    Mais aujourd'hui nous tombons dans deux infractions :



    Premièrement nous retardons l'Adhan de son temps légiféré. Alors, après ce retard vient un autre retard, qui est que nous nous asseyons pour un repas - à part quelques personnes qui sont ardents et prient la prière du Maghrib à la mosquée. Mais la majorité des gens attendent d'entendre l'Adhan, et ensuite s'assoient pour manger comme s'ils dînaient, ou prenaient leur repas du soir, et pas seulement rompre leur jeûne.



    Ainsi l'Adhan de nos jours - dans la plupart des pays d'Islam, est malheureusement je dois le dire, et pas seulement en Jordanie, et je l'ai su après une enquête, dans la plupart des pays d'Islam - l'Adan  du Maghrib est fait après le temps qui est le sien. Et la raison est que nous avons abandonné l’attachement et l’application des lois islamiques, et au lieu de cela nous en sommes venus à dépendre des calculs astronomiques. Nous dépendons du calendrier.



    Mais ces calendriers sont basés sur les calculs astronomiques qui considèrent la terre comme étant une simple étendue plate. Donc ils donnent un temps pour cette étendue plate, tandis qu’en réalité la terre, en particulier la nôtre, varie, elle varie entre les dépression des vallées et l’élévation des montagnes. Donc, il n'est pas correct qu'un temps simple soit donné, couvrant le rivage, les plaines et les montagnes. Non, chaque partie de la terre a son propre temps. Donc quiconque est capable dans son domicile, sa ville ou village, de voir le coucher du soleil de ses propre yeux, quelle que soit l’heure indiquée, alors ( ce qu’il faut) c’est l’empressement que l'on nous a commandés dans sa parole (salallahu 'alayhi wa sallam), que nous avons mentionnée : « Ma Umma ne cessera d’être sur le bien tant qu'ils s'empresseront de rompre le jeûne. » Donc le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) s’attachait à appliquer cette Sunna en l'apprenant et en la mettant en pratique.


    Quant à son enseignement, il (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit, dans le hadith rapporté par Al-Bukhari dans son Sahih (n°1954) :« Si la nuit tombe de ce côté, et il a indiqué vers l'est, et le jour disparaît d'ici, et il a indiqué vers l'ouest, et que le soleil se couche, alors le jeûneur rompt son jeûne. »


    Que veut dire  « le jeûneur rompt son jeûne » ? Cela signifie qu'il est entré sous l’ordre, qu'il doit rompre son jeûne. Vient alors l’ordre précédent où le messager (salallahu 'alayhi wa sallam) a encouragé l’empressement de la rupture du jeûne et le messager (salallahu 'alayhi wa sallam) s’employait à appliquer cela, même quand il était en voyage.


    Donc il est rapporté dans le Sahih d'Al-Bukhari (n°1955) que le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a ordonné à un de ses compagnons de préparer l'Iftar. Il a alors répondu : « ô messager d'Allah, c'est toujours jour devant nous. » C’est à dire : la lumière du soleil, bien qu’il soit couché, sa lumière était toujours claire à l'ouest. Le messager (salallahu 'alayhi wa sallam) n'a pas répondu à ce qu'il a dit, plutôt il lui a souligné, de nouveau, l’ordre de préparer l'Iftar. Puis le narrateur du hadith a dit : « On pouvait voir la lumière du jour devant nous » C’est à dire : la lumière du jour, la lumière du soleil, Quand nous avons rompu notre jeûne. Il dit : « si l’un d'entre nous était monté sur son chameau il aurait vu le soleil. » Vu d'ici, le soleil était couché et le messager (salallahu 'alayhi wa sallam) a ordonné à un des compagnons de préparer l'Iftar - Pourquoi ? Pour s’empresser vers le bien. « Ma Umma ne cessera d’être sur le bien tant qu'ils s'empresseront de rompre le jeûne. »


    Ainsi l’important est que nous remarquons que l'Iftar, qui est légiféré pour être fait rapidement, doit être fait avec quelques dattes. Puis nous devons nous empresser d'exécuter la prière. Seulement après cela, les gens peuvent s’asseoir et manger comme ils ont besoin.


    C'est la première question, que j'ai voulu vous rappeler, qui est comment concilier les deux choses que le prophète (prières et bénédictions d’Allah sur lui) nous a commandé de nous empresser d'exécuter. Le premier étant l’ordre de se presser pour rompre le jeûne et le second étant l’ordre de se presser pour exécuter la prière du Maghrib. Donc l'Iftar doit être fait avec quelques dattes, comme rapporté dans la Sunna et si les dattes ne sont pas disponibles, alors avec quelques gorgées d'eau. Puis on doit prier la prière en commun dans la mosquée.


    L'autre question que je veux vous rappeler est ce qui apparaît dans hadith précédent : « Et retarderont le repas de l'aube ». C’est à dire : ce qui est exigé ici, est l’opposé du cas de l'Iftar. Donc il (salallahu 'alayhi wa sallam) nous a commandé de nous empresser de faire l'Iftar. Quant au Sahur, il doit être retardé. Mais ce qui arrive aujourd'hui est totalement contraire à cela, puisque beaucoup de personnes mangent leur Sahur peut-être une heure avant l'apparition du Fajr. Cela ne convient pas. C'est contraire à la Sunna indiquée par la parole du prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) et par sa pratique. Ainsi, les compagnons du prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) s’employaient à laisser le Sahur si tard, que l'un d'entre eux entendait presque l'Adhan et il mangeait toujours parce qu'il avait retardé le Sahur.



    En effet il y a hadith authentique rapporté du prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) qui montre la facilité permise par l’islam, et qui doit être compté comme un des principes de l’islam, dont les musulmans sont fiers, particulièrement en ce qui concerne la question du jeûne. Allah, le Puissant et Majestueux, a conclu le verset concernant le jeûne avec Sa parole:


    « Allah veut pour vous la facilité, il ne veut pas la difficulté pour vous. » [sourate Al-Baqara :185]


    Ainsi facilité est dans sa parole (salallahu 'alayhi wa sallam) : « Si l’un d'entre vous entend l'appel (à la prière) et que le récipient est dans sa main, qu’il ne le dépose qu’après en avoir bu ce qu’il voulait. »


    « Si un d'entre vous entend l'appel (à la prière) et que le récipient est dans sa main », le récipient contenant la nourriture, que ce soit du lait, de la boisson, de l’eau, tout ce qu'une personne peut prendre comme Sahur et il entend l'Adhan, alors il ne doit pas dire : « Maintenant la nourriture est interdite car on entend l'Adhan », pour la personne qui en a eu assez, il ne lui est pas permis d’en avoir encore, que ce soit une boisson, ou un fruit, quand il s’est repu de ce qu’il mangeait. 


    Mais quant à celui qui entend l'Adhan et qui n'a pas encore pris ce de dont il a besoin comme nourriture et boisson, alors le messager (salallahu 'alayhi wa sallam) l’a rendu licite pour lui. Donc il a clairement dit, en langue arabe claire et éloquente  « Si l’un d'entre vous entend l'appel (à la prière) et que le récipient est dans sa main, qu’il ne le dépose qu’après en avoir bu ce qu’il voulait. »


    Et ce qui est signifié ici par l'appel est le deuxième appel, le second Adhan. Ce n'est pas le premier Adhan, qu'ils appellent à tortl'Adhan de l’abstention (Imsak). Nous devons savoir qu'il n'y a aucune base pour appeler le premier Adhan l'Adhan de l’abstention(imsak).


    Le second Adhan est le moment où nous devons nous abstenir et ceci est clairement exposé dans le Quran, lorsqu’Allah, le Puissant et Majestueux, dit :


    « mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue pour vous, le fil blanc de l’aube, du fil noir de la nuit. » [sourate Al-Baqara :187]


    Donc le repas devient interdit au début du temps de la prière du Fajr. Il n'y a aucune séparation entre ces deux choses. Il y a aucune abstention de nourriture et de boisson un quart d'heure, ou moins que cela, ou plus que cela, avant le début du temps de la prière du Fajr. Pas du tout.


    Parce que la prière est due quand la vraie aube apparaît, et la nourriture devient interdite pour la personne qui jeûne quand la vraie aube apparaît. Ainsi il n'y a aucune séparation entre ces deux questions.


    C’est pourquoi il apparaît dans le hadith authentifié par Al-Bukhari et Muslim, le hadith de ‘Abdullah Ibn ‘Umar Ibn Al-Khattab (radiallahu ‘anhuma), que le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Que ne vous trompe point l'Adhan de Bilal... » c’est à dire, le premier Adhan« ... parce qu'il fait l'Adhan pour éveiller la personne qui dort et pour que la personne qui veut manger le repas de l'aube puisse le faire. Mangez donc et buvez jusqu’à ce qu'Ibn Oumm Maktoum fasse l'Adhan. »


    Ibn Oumm Maktoum, dont le prénom était 'Amr, était un aveugle et il était celui pour qui la Parole d'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, est descendu :



    « Il s’est renfrogné et il s'est détourné, parce que l’aveugle est venu à lui » [sourate Abasa :80]


    Donc il avait l'habitude de faire le second Adhanl'Adhan qui signifie que le repas devient interdit et qu’il est maintenant temps pour la prière du Fajr.


    Comment faisait-il l'Adhan alors qu’il était aveugle ? C'est une question, qui arrive naturellement à l’esprit de certaines personnes. 'Amr Ibn Oumm Maktoum avait l'habitude de monter sur le toit de la mosquée, mais il ne pouvait pas voir l'aube, donc il attendait jusqu’à ce que quelqu'un passant par là ne voit l'aube. Ainsi quand quelqu'un voyait que l'aube apparaissait et s’étendait à travers l'horizon, il lui disait : « C'est le matin. C'est le matin. » Alors il faisait l'Adhan.


    Donc vous remarquerez ici que l'Adhan de 'Amr ibn Oumm Maktoum était après que le Fajr n’apparaisse et soit vu par les gens alors qu'ils marchaient dans les rues. Ainsi quand on lui disait « C'est le matin. C'est le matin » il faisait l'Adhan.


    Donc, il y a une certaine latitude dans la question, puisque le muadhdhin retarde l'Adhan jusqu’à ce qu’il entende les gens dire « C'est le matin, c'est le matin. » Et le messager Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Si l’un d'entre vous entend l'appel (à la prière) et que le récipient est dans sa main, qu’il ne le dépose qu’après en avoir bu ce qu’il voulait. »



    Ainsi Allah, le Puissant et Majestueux, a vraiment parlé quand Il a dit à la fin des versets liés au jeûne:


    « Allah veut pour vous la facilité, il ne veut pas pour vous la difficulté.


    « ... afin que vous complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants. »


    C’est pourquoi le Fiqh qui doit être critiqué et qui court contrairement à la Sunna, est qu'une personne dise : « si quelqu'un entendl'Adhan et a de la nourriture dans sa bouche, alors il doit la cracher. » Ceci est au-delà de la sévérité et dépasse (ghuluww) les limites de la religion et le Seigneur de toute la création nous a avertis et nous a rappelé, dans Son Livre et dans la Sunna de Son prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) que nous ne devons pas dépasser les limites fixées dans notre religion. Donc Il a dit, dans le Noble Quran:


    « ô Gens du Livre ! N’exagérez pas les limites dans votre religion et ne dites sur Allah que la vérité. »


    Et notre messager (salallahu 'alayhi wa sallam) nous a dit : « Prenez garde (du ghuluww) à l'excès des limites dans la Religion. Parce que ceux qui sont venus avant vous ont été détruits par leur excès dans les limites de leur religion. »


    Ainsi le messager d’Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) nous a précisé qu'il y a une latitude et une marge de facilité dans le fait qu’une personne prenne le sahur, dans la mesure de ce qu'il a dit : « Si l’un d'entre vous entend l'appel (à la prière) et que le récipient est dans sa main, qu’il ne le dépose qu’après en avoir bu ce qu’il voulait. »



    Donc c'est une opposition à Allah et au messager, qu'une personne dise que celui qui entend l'Adhan alors qu'il a de la nourriture dans sa bouche doit la cracher par terre. Ce n'est pas la Sunna. Plutôt c'est contraire à la Sunna et c’est contraire à l’ordre clair du messager (salallahu 'alayhi wa sallam).


    Et j’ai été questionné plusieurs fois, donc je ne laisserai pas le besoin d'une telle question, mais plutôt je vous précéderai dans (la réponse) en cela, en déclarant que ce hadith se trouve dans certains des livres les plus célèbres de la Sunna. Comme les Sunand'Abû Dawud et c'est le troisième livre des six livres bien connus. Le premier étant Sahih Al-Bukhari, le second étant Sahih Muslim et le troisième étant les Sunan d'Abû Dawud.


    Ce hadith se trouve dedans, et il est aussi rapporté par Abû 'Abdillah Al-Hakim dans son Mustadrak, et il est aussi rapporté par l'imam de la Sunna, l’imam Ahmad Ibn Hanbal, rahimahullah, dans son livre excellent connu comme le Musnad de l'imam Ahmad.


    Donc le hadith n'est pas un hadith étrange, plutôt c'est hadith bien connu et il a été rapporté par les imams de la Sunna dans les premiers temps et avec une chaîne de narration authentique.


    Ainsi je dis, pour conclure cette allocution, car peut-être certains d'entre vous ont des questions, auxquelles nous répondrons,insha Allah, donc je le conclurai avec sa parole (salallahu 'alayhi wa sallam« Allah aime qu’on prenne Ses faveurs, de même qu'Il aime que Ses ordres prescrits soient mis en pratique » et dans une narration, « de même qu'Il déteste qu’on Lui désobéisse. »


    Ainsi il y a deux narrations, « Allah aime qu’on prenne Ses faveurs de même qu'Il aime que Ses ordres prescrits soient mis en pratique » et la deuxième narration est, « comme Il déteste qu’on Lui désobéisse. »


    Donc le musulman ne doit pas pratiquer la fausse piété et s'abstenir (en conséquence) d'obéir au prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) sur ce qu’il nous a encouragés et ce qu’il a clarifié pour nous.


    Et ce qui a été dit est suffisant et la louange est à Allah, le Seigneur de toute la création. »




    Article tiré du site SalafiPublications. Com

    Source Silsilah Al-Huda wa-Nur, Cassette n°590

    Traduit en français par les salafis de l’Est