Conseil à la jeunesse musulmane en période detroubles et face au danger des sectes égarées


Par le docte érudit, le Cheikh Saalih ibn Fawzaan al Fawzaan حفظھ لله تعالى

Question : Il ne fait aucun doute que les jeunes, à cause de ce qui les
caractérise comme ardeur, fougue et tempérament émotionnel en pleine
effervescence, sont souvent la cible priviligiée de ces groupuscules égarés
et austères. Quel est donc votre conseil à l'égard de cette jeunesse afin de
les prémunir contre ces groupuscules fanatiques, passionnés et à
tendance "takfiriyyah"?
Réponse : "Je conseille, moi, aux jeunes de s'adonner à l'étude du savoir
relatif à la législation divine, et ceci auprès des savants, afin d'être averti
et de connaître la voie (al manhaj) qu'empruntent ceux-là [à qui il est
fait allusion dans la question] de même que la voie d'autres qu'eux.
Il n'y a pas d'issue autre que [par l'acquisition] du savoir bénéfique, ils se
doivent d'apprendre auprès des savants. Les ouvrages traitant du dogme
font mention du Jihaad, ses règles et ses principes, de même que ses
conditions et la question de savoir qui est celui qui le dirige et le régente,
tout ceci y est explicité, ce n'est pas le chaos.
Nul doute que la jeunesse est en proie à ceux qui appellent à l'égarement
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et qui prônent des idéologies destructrices, car les jeunes sont pleins
d'ardeur et d'enthousiasme, ils sont de même de tempérament émotionnel
et sentimental et ne sont pas dotés de sagesse ni des connaissances que
confère l'expérience. Ils se doivent impérativement de revenir vers les
gens du savoir et de s'en tenir strictement au fait d'écouter et d'obéir aux
dirigeants. Lorsque le prophète صلى لله عليه وسلم a informé Hudhayfah ibn
al Yamaan de l'apparition massive de troubles, de prêcheurs à
l'égarement et de prêcheurs aux portes de l'enfer qui précipitent en son
sein quiconque leur obéit...il dit [càd Hudhayfah en s'adressant au
prophète صلى لله عليه وسلم ] : "Que m'ordonnes-tu, ô messager d'Allaah, si
cette situation devait m'atteindre?" Il lui dit : "Reste fidèlement attaché au
groupe des musulmans et à leur dirigeant." Car ceci constitue la voie du
salut face à ces troubles : l'attachement au groupe, l'écoute et l'obéissance.
Ceci, alors que le messager صلى لله عليه وسلم a certes dit : "Celui parmi vous
à qui il sera donné de vivre verra certes de nombreuses divergences, je
vous recommande donc [de suivre] ma voie (Sunnah) et celle des califes",
lorsqu'ils lui ont demandé de leur faire une recommandation en disant :
"Ceci ressemble à la recommandation de celui dont la séparation
définitive est imminente, fais-nous donc une recommandation ô
messager d'Allaah!" Il dit : "Je vous recommande la crainte révérencielle
d'Allaah (taqwaa Allaah) ainsi que d'écouter et d'obéir même si le
pouvoir devait être entre les mains d'un domestique. Celui parmi vous à
qui il sera donné de vivre verra certes de nombreuses divergences, je
vous recommande donc [de suivre] ma voie (Sunnah) et celle des califes
dont le savoir et les actes sont conformes à la guidée et qui me
succéderont, attachez-vous y fermement, mordez-y à pleine dent!"
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Il n'est nul salut autrement que par l'attachement au groupe des
musulmans, au dirigeant des musulmans et par l'attachement au Livre
[d'Allaah] et à la Sunnah, et tout cela se fait en retournant vers les gens
du savoir fermement enracinés dans le savoir, ce sont eux qui exposent
aux gens le chemin correct et le chemin dévié et erroné. "Fin.


Traduit et adapté en langue française par Daawūd al Andalussī.
Pour consulter l'original :
http://www.alfawzan.af.org.sa/node/15550

Parmi les nombreuses illustrations de la détermination de nos pieux aïeux dans l'étude et l'acquisition du savoir

Parmi les nombreuses illustrations de la détermination de nos pieux aïeux dans l'étude et l'acquisition du savoir

Al Haafidh al Khatīb al Baghdādī (m.463 h) -qu'Allaah lui fasse miséricorde- rapporte, selon sa propre chaīne de transmission, que lorsque Sufyaan ath Thawrī (m.161 h) est arrivé dans la ville de Bassorah (Irak), à peine son regard se posa sur Hammaad ibn Salamah (m.167 h) qu'il lui dit aussitôt : "fais-moi part du hadīth que tu rapportes de Abū al °Ucharaa' qu'il rapporte de son père".
Hammaad dit alors : "Abū al °Ucharaa' m'a rapporté selon son père..." puis il lui cita le hadīth.
Lorsqu'il eut terminé de lui relater le hadīth, Sufyaan se dirigea vers lui, le salua et lui donna l'accolade.
Il [Hammaad] lui dit : "qui es-tu?"
Il dit : "je suis Sufyaan".
Il demanda : "Ibn Sa°īd?"
Il répondit : "oui".
Il dit : "Ath Thawrī?"
Il dit : "oui".
Il dit : "Abū °Abdillaah?"
Il dit : "oui".
Il dit : "qu'est-ce qui t'a donc empêché de me saluer puis ensuite interroger à propos du hadīth?"
Il dit : "je craignais que tu ne meures avant que je puisse entendre le hadīth de ta part".

["Al jaami° li 'akhlaaq ar raawī wa 'aadaab as saami°", vol.1/p.266-267]

http://urlz.fr/3qve
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Daawúd Abú Ismaa°íl al Andalussí

Lorsque l'au-delà occupe le coeur... Lorsque le bas-monde occupe le coeur...

(...) Abû Sulaymân Ad-Dârânâ (m.env.215 h) -qu'Allâh lui fasse miséricorde- a dit : 

"Lorsque l'au-delà (al-âkhirah) occupe le coeur, le bas-monde (ad-duniâ) vient le bousculer et tenter de s'y faire une place.

Et lorsque le bas-monde occupe le coeur, l'au-delà ne cherche pas à le bousculer ni à s'entasser avec lui. 

Ceci, car l'au-delà est noble et honorable, alors que ce bas-monde est vil et méprisable".

Ibn Abī ad Duniaa, "dhamm ad duniaa", n°66
Traduit par Daawūd al Andalussī

 Publié par Rappels & Enseignements - telegram.me/rappelsetenseignements

حَدَّثَنِي عَوْنُ بْنُ إِبْرَاهِيمَ، قَالَ: حَدَّثَنِي أَحْمَدُ بْنُ أَبِي الْحَوَارِيِّ، قَالَ: سَمِعْتُ أَبَا سُلَيْمَانَ، قَالَ
إِذَا كَانَتِ الْآخِرَةُ فِي الْقَلْبِ جَاءَتِ الدُّنْيَا تَزْحَمُهَا
وَإِذَا كَانَتِ الدُّنْيَا فِي الْقَلْبِ لَمْ تَزْحَمْهَاالْآخِرَةُ
لِأَنَّ الْآخِرَةَ كَرِيمَةٌ وَالدُّنْيَا لَئِيمَةٌ

Réflexion d'imaam Ibn Battah


:

L'Imaam Ibn Battah (m.387 h) رحمه الله dit dans son livre "al ibaanah" :

"Sachez, ô mes frères, que j'ai réfléchi et médité au sujet de la cause qui a pu faire sortir bon nombre de gens hors de la Sunnah et de l'Union (as sunnah wal jamaa°ah) pour les contraindre [à rejoindre la voie de] la bid°ah et son abomination, et a pu ouvrir la porte du désastre sur leurs coeurs et voiler ceux-ci jusqu'à les aveugler et les empêcher de voir la lumière de la vérité.

[Après réflexion,] j'ai trouvé que ceci provenait de 2 causes :

● la première : la recherche approfondie, la fouille et les interrogations excessives au sujet de questions n'ayant aucun intérêt, dont l'ignorance ne saurait nuire à la personne raisonnable, ni dont la compréhension ne saurait profiter au croyant. 

● la seconde : la fréquentation d'individus dont on ne peut se sentir à l'abri quant au fait qu'ils soient source de tentation; et la compagnie de personnes qui corrompent les coeurs. 

["Al Ibaanah al kubraa".Vol. 1, p. 390]

Traduit par Daawūd al Andalussī en Avril 2015, revu et modifié en Juillet 2016.

Prends garde à ne pas retomber dans les péchés après avoir été repentant durant le ramadan !

:no_entry_sign: Prends garde à ne pas retomber dans les péchés après avoir été repentant durant le ramadan !

:speech_balloon: Ibn Rajab, qu'Allah lui fasse miséricorde a dit :

« Un seul péché commis après le repentir est plus ignoble que soixante-dix commis avant celui-ci. La régression est plus dure que la maladie et peut mener à la perdition. Demandez à Allah la persévérance dans les obéissances jusqu’à la mort et cherchez refuge auprès de Lui contre le retournement des cœurs. »

:books: lataif al-ma'arif (1/224)

http://an-nassiha.com/

Petite faida du cheikh al fawzan

Petite faida du cheikh al fawzan

A la question de savoir comment faire aujourd'hui pour donner Zakat al fitr à des gens pauvres sachant que la plus part de ceux à qui la Zakat était distribué avaient de la nourriture pour des mois voir une année.

Cheikh répondit que personne ne dit que la Zakat n'est donné qu'à celui qui n'a pas de provision suffisante pour son jour et sa nuit mais à celui qui n'a pas de provision pour son année. Et que celui-ci (celui qui n'a pas pour son année) est le pauvre a qui l'on donne Zakat al fitr. Et il a dit la condition d'avoir de la nourriture pour son jour et sa nuit et après le 'id est justement appliqué à celui qui doit la sortir et non celui qui la reçoit.

Traduit et résumé par Abdoullah Abu edem

Tire du site du cheikh al fawzan: http://www.alfawzan.af.org.sa/node/4586

L'hypocrite et le pervers tous deux se réjouissent de la fin du mois de ramadhân

Shaykh l-Fawzân a dit: quant à l'hypocrite et le pervers, tous deux se réjouissent de la fin du mois de ramadhân afin de se ruer vers leurs passions et négligences car ils se sentaient emprisonnés et en état de captivité pendant le mois de ramadhân. Lorsque donc (le mois) prend fin, ils se ruent vers leurs négligences et distractions, ils font ce qu'ils veulent dans cette vie (sans avoir d'interdits) jusqu'à ce que la mort leur vienne -sauf celui à qui Allâh Jalla wa Alla a fait Miséricorde et qui s'est repenti avant sa mort. Et Allâh accepte le repentir de celui qui se repent.


قَـالَ العَلّامَـة صَـالِح الفَـوْزَان -حَـفِظَهُ الله-:
《 وأما المنافق والفاسق فهما يفرحان بأنتهاء شهر رمضان لينطلقوا إلى شهواتهم، وملذاتهم، وغفلاتهم، لأنهم كانوا في سجن وفي أسر في شهر رمضان فلما انتهى ينطلقون إلى غفلتهم وسهوتهم، يسرحون ويمرحون في هذه الحياة إلى أن يأتيهم الموت إلا من وفقه الله جل وعلا وتاب إلى الله قبل مماته، فإن الله يتوب على من تاب. 》
Audio complet:

Zakat al Fitr pour les proches non musulmans

Zakat al Fitr pour les proches non musulmans

Cheykh Abdelaziz Ibn Baz



Question : Pouvez-vous nous énumérez toutes les catégories de personnes tenues de sortir la Zakât de la rupture du jeûne, et quelle quantité de nourriture doivent-ils donner et est-il permis de la sortir en argent ?

Réponse : La Zakât de la rupture du jeûne est une obligation qui concerne le musulman, petit, grand, en vie au moment du coucher de soleil de la veille de l’Aïd. Il est rapporté que le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) l’a imposée au petit, au grand, homme et femme, libre et esclave parmi les musulmans. De plus, il a ordonné qu’elle soit donnée avant de se rendre à la prière de la fête. Telle est l’obligation à laquelle sont tenues de se plier les catégories de gens énumérées par le Messager d’Allah. Quant au fœtus dans le ventre de sa mère, il est recommandé de sortir pour lui la Zakât, comme l’ont mentionné les gens de science, conformément à la pratique du Calife ‘Othmâne qui sortit cette Zakât alors que son épouse était enceinte.

En ce qui concerne le mécréant et la mécréante, ils ne sont par concerné par cette obligation, car ils ne sont pas disposés à être purifiés, et ce, tant qu’ils ne se sont pas convertis à l’Islam. De ce fait, quiconque a un enfant mécréant, il ne doit pas sortir pour lui cette Zakât [qui a pour but de purifier comme son nom l’indique], car il est considéré comme spirituellement impur de part sa mécréance, et la Zakât ne saurait le purifier, contrairement au musulman.